Suicideforce est un trio italien qui déjà passé par ici avec une autre production nous offre 5 titres fleurant bon l’urgence sanitaire mais sans le coté sanitaire mais bien l’urgence, via de la powerviolence teinté de hardcore ne servant pas du tout à de la décoration.

L’intensité est proportionnellement supérieure à la durée des 5 titres qui filent vraiment très vite mais ne font pas dans la dentelle, ces derniers étant vraiment agressifs, avec un coté contestataire indéniable. Alors oui, c’est court et c’est un peu dommage mais bon, il y a d’autres productions que l’on peut se mettre dans les oreilles ou rebooter le split au début.

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Deathrun nous vient de Chicago, dans l’Illinois et les 4 gars qui le composent font aussi compétition avec Suicideforce dans le concours du plus court intense. Deathrun nous balance un thrashcore où du hardcore se mêle joyeusement dans un concept d’agression sonore jouissive. Eux aussi développent un coté engagé mais dans lequel un humour surnage, offrant une approche relativement différente dans le fond. Ca va vite, c’est efficace et ça le fait bien (même si là aussi, forcément, c’est court).

Le son est très décent, vraiment fréquentable et depuis que je balance des chros du triangle infernal, vous devriez contacter Yoann qui vous ouvrira les portes d’un monde festif.