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2010 Base Records production

7 titres

Durée 29’38’’

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Ce disque date un peu, disons de 9 ans. Mais comme je viens de découvrir groupe et album, bim, voici une courte chronique.

Sad Eyes est un one man band auquel un chanteur est adjoint pour les vocaux (un certain Dave Rotten, ce qui devrait parler à certains quand même…) qui s’énerve au moins depuis 2010, au travers d’un death assez énervé, peut-être sous amphétamines…

Ce disque renferme aussi un concept, à ce qu’il semble (ou un fil rouge) : chaque titre est un jour de la semaine (‘day 1 Monday’, ‘day 2 Tuesday’…).

Malgré le coté assez brut qui se dégage, il y a quand même de la mélodie, c’est indéniable mais sans renier ce coté brut. On y retrouve ainsi de courts solos qui devraient exciter les amateurs du genre, mais dans un contexte qui renforce la brutalité des titres qui globalement font penser à une série d’uppercuts.

Les titres se différencient néanmoins entre eux, offrant un panel à la fois de tempo (se concentrant quand même surtout vers la brutalité) et de la mélodie, où des lignes permettent de donner plus de relief aux titres. Ce qui se retrouve en commun dans les titres sont les structures qui se recoupent même si de petites variations existent, renforçant cette idée qu’un concept se cache derrière cette rondelle.

Certains titres se démarquent en allant plus loin dans la brutalité, flirtant avec le brutal death par instant, pour le plus grand bonheur de l’auditeur. Et nous brosse ainsi une vision large du death, en gardant à l’esprit ce coté brut et une efficacité indéniable de bout en bout.

Premier essai direct du gars (Santi Gzlez, seul maître à bord) qui nous offre une excellente mise en bouche, musicalement.

La production est juste idéale, offrant un son massif (avec un petit regret pour la basse perdue dans la masse). Quoiqu’il en soit, un disque qui accroche bien en envoyant la sauce, de manière fort belle.

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