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Remember the light est un groupe parisien de metal symphonique allant titiller des éléments du metal extreme et développant une imagerie gothique, brouillant ainsi un peu les repères. Leur Ep 'The outcoming' m'a assez intrigué, tout en me charmant les oreilles (justement du fait de ce mélange metal symphonique avec d'autres choses. Une interview me paraissait une solution, ce qui donne celle qui suit en dessous. (Photos du facebook du groupe, par le site TVdunet.com, sauf celle collective de Mily Clic)

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1- Salutation à vous, ô troubadours et ménestrels ! Comment allez-vous en ce frais novembre automnale ? Pouvez-vous nous présenter de façon simple, sans fioriture et concise (genre pas plus de 35 tomes de 900 pages, avec graphiques et schémas compliqués) ?

 

Olivier : Salut à toi ! Et bien nous sommes un groupe fondé en 2014 (enfin les premiers mots sur le projet furent fin 2013 mais nous retiendront les premières notes en 2014 ! ^^) par Léo et moi dans l'idée de mixer metal et musique de film/jeux vidéos symphonique (Hans Zimmer, James Newton Howard, Danny Elfman, Ramin Djawadi...). Il a pour but d'embarquer les auditeurs dans des univers bien à nous le plus souvent possible. Nous ajoutons à ça une voix féminine (Cécile) et, en opposition, un growl bien puissant (Julien).

 

 

2- Quand on rapproche les éléments virevoltants dans le vent les uns des autres, il y a un truc, hein. Il n’y a pas à chercher midi à quatorze heure…

Remember the light (le nom), le visuel de l’Ep the Outcome, celui des photos, les habits (renvoyant au gothique) l’atmosphère des titres, les parties venant du classique… ou encore la mélodie dominante sur ‘Stand up for what you are’ (on y reviendra à celle-ci…)… tout ça évoque ensemble un domaine culturel (ouais, c’est flou dit comme ça…) : les vampires.

a- Ai-je le nez creux ou est-ce un fortuit hasard très étonnant à la cocasse origine ?

 

Cécile : Et bien, je pense qu'il s'agit d'un hasard, peut-être très étonnant je ne sais pas, mais d'un hasard ! Nous n'avons jamais eu dans l'idée de parler, d'évoquer les vampires... Toutefois j'ai quand même réfléchi à ce qui aurait pu te faire penser à ça, car j'avoue que ça m'a surprise... Et je pense que c'est tout simplement le fait que sur le visuel de l'EP, dans les paroles et le clip de 'The Inescapable Cycle', nous parlions de la peur de vieillir, et donc, par extension, de la jeunesse éternelle. Tout est venu des paroles du morceau, ensuite est né un clip de ce morceau, et pour ce qui est de la pochette, que j'ai dessinée, j'ai juste essayé de regrouper les thèmes des paroles de plusieurs morceaux en un seul dessin, la peur de vieillir étant devenu le point central du dessin. Donc on peut éventuellement y faire un rapprochement avec les vampires, qui eux, ne vieillissent jamais.

 

Julien : Nous aimons bien tourner nos clips dans de vieilles maisons ou des lieux abandonnés cela peut jouer. "The Inescapable Cycle" traite de la peur du temps qui passe du l'appréhension de la vieillesse. Ce ne sont pas des thématiques si étrangères à ce que représente symboliquement un vampire. Bien qu'inattendue l'interpretation est intéressante.

 

Olivier : Oui l'ambiance Gothique est forcément présente autant dans notre musique que dans notre apparence globale mais, elle n'est pas recherchée comme un but en soit. Cette esthétique nous plaît mais nous ne souhaitons pas nous enfermer dedans, nous pouvons allez jusqu'à l'ouvrir aux contes en général (souvent assez noirs d'ailleurs...).
Pour te répondre sur le thème des Vampires, ça n'a jamais été une influence ni dans la composition ni dans l'écriture des paroles. Nous avons appris par toi que le thème de « Stand Up For What You Are » ressemblait à celui de Twilight.

 

b- Développez vous un concept au-delà de la musique, celle-ci n’étant qu’un catalyseur d’une vision artistique ?

 

Olivier : Nous y réfléchissons pour de futurs opus (c'est pas une annonce hein ! ^^) mais, pour le moment, nous restons dans l'idée de faire une musique et des images (via les clips et les visuels) qui nous plaisent.

 

Julien : Pour the Outcome nous voulions surtout des titres efficaces indépendamment des autres, avec des messages fédérateurs où l'auditeur puisse se familiariser avec la patte du groupe tout en pouvant se faire sa propre interprétation des textes. Chaque morceau a son sujet. Créer un concept album aurait été particulièrement fastidieux avec les conditions du moment. Quand Stayn et moi sommes rentrés dans le groupe.

Il y avait déjà des morceaux prêts à être enregistré. Nous devions déjà nous prouver l'efficacité de cette nouvelle équipe et donner vie à ces histoires. Nous y réfléchissons doucement, développer un concept autours d'un album est quelque chose d'ambitieux.

 

 

3- C’est du coup assez étrange pour moi. Ce concept que je ressens est plus logiquement lié à des groupes de black metal (on oublie Cradle of filth, il y en a un autre plus ancien, un trio, dont le nom m’échappe qui allait loin dans le thème, lui aussi compatriotes de Cradle, avec un concept autour du vampirisme à l’époque victorienne… si ça parle à quelqu’un…) mais aussi au gothique. Avez-vous des passerelles dans votre musique avec ces deux courants ou sont-ils par extensions des choses qui découlent de votre approche musicale, celui-ci s’appuyant aussi sur la musique classique, voire cinématographique vis-à-vis de certains aspects ?

 

Julien : Nous sommes toute et tous différemment imprégnés de BO, de films ou même de jeux vidéos, et le socle du projet part d'une base metal symphonique.

Nous voulons utiliser ce style comme medium pour mélanger ces différentes influences. Il est très important pour nous que l'auditeur se projette dans le morceau

comme si il allait découvrir un film. Olivier et Léo (compositeur sur Stand Up et Heroes) ont ce savoir faire qui donne aux morceaux cet imaginaire très cinématographique.

 

Léo : Autant sur le plan du son que dans l'esthétique on se rapproche effectivement de l'univers gothique, à ne justement pas confondre avec l'aspect black metal (très juste de parler de Cradle of Filth dans ce cas de figure, qui a su lier les deux). Au niveau de la composition et des influences, le black metal n'est clairement pas une ligne directive majeure. Dans les passages plus sombres et/ou plus lourds soutenus par la douce voix de Julien, je dirais que c'est plus un aspect death et peut être même un peu thrash qui en ressort.

 

 

4- Des groupes évoluant dans le même registre musical que vous, je dois bien dire qu’il y en a peu qui m’attire (voir aucun, du point de vue musical). Mais vous, vous avez quelque chose qui interpelle clairement mon moi intérieur (les autres, on va les mettre de coté…). Sentez-vous que vous oscillez dans les limites du registre, effleurant d’autres sphères musicales, au-delà du metal symphonique ? Ou est-ce dû à votre façon de composer justement, qui se détache des poncifs du genre ?

 

Olivier : Le gros avantage d'un projet comme Remember The Light c'est la grande mixité des goûts musicaux allant du death au classique en passant par le black, la chanson française de la grande époque et le metalcore. Mais dans tous les cas les projets mélodiques sont les préférés. Finalement, c'est étrange à dire mais, peu de membres du groupe son des fans invétérés de metal symphonique. Pour ma part j'en écoute énormément (Nightwish, Epica, Dimmu Borgir, Septicflesh, …) mais au côté d'autre groupes (Gojira, Korn, Devin Townsend, …) et d'autre styles (comme le classique avec des compositeurs comme Dvorak, Beethoven, Tchaïkovsky, Debussy...). Nous ne faisons pas tellement notre musique pour ressembler aux « Titans » du style (même s'ils sont dans nos influences forcément) mais plus dans le but de faire une musique qui nous plaise à écouter. Nous essayons du coup de mixer nos coups de cœurs en faisant en sorte que ça soit cohérent avec l'univers du groupe (orchestre, metal, cinéma !). Donc oui, c'est pour ainsi dire dû à notre façon de composer et le fait d'étendre le style nous va très bien !

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Stayn: L'idée avait été d'essayer de former un Groupe Symphonique sans s'enfermer dans les règles ou mêmes clichés du genre imposés par les géants du style. En plus de cela, les membres viennent aussi d'univers musicaux très différents. Ce qui est, pour nous, un plus. Donc pour répondre oui, l'idée c'est d'essayer de ne pas se formater quitte à aller sur des plates bandes plus bourrines ou juste différentes.

Léo : Disons que Remember the Light est une synthèse de nos goûts respectifs tout en restant dans un registre heavy symphonique. Ce qui, à mon humble avis, apporte quelque chose de différent au style.

 

5- Du coup, avec tout ça, il serait bien que l’on évoque vos influences, pour brosser un tableau plus complet, avant de renter dans des détails plus pointus. Donc, grosse et vaste question : quelles sont donc vos influences ? Plus exactement :

a- Quels groupes revendiqueriez-vous en influences ?

 

Olivier : De base les grands du genre comme Epica, Nightwish, Within Tempation ou After Forever ont clairement leur rôle dans le style de musique que nous faisons. Mais, comme je te disais, des groupes comme Septicflesh, Dimmu Borgir ou Fleshgod Apocalypse sont aussi dans nos esprits. Et pour finir, les compositeurs classiques et de cinéma ont une grosse place dans notre inspiration (en vrac Hans Zimmer, Dvoràk, Thomas Newman, Tchaïkovsky, Ramin Djawadi...).

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Stayn: Je ne sais pas, c'est une question difficile à laquelle je n'ai jamais trouvé de réponse. A chaque fois que j'y pense, la réponse change et pire ça n'a souvent rien à voir avec ce que je joue. Donc je dirais, de manière non exhaustive et à titre personnel : System of A Down, This Patch of Sky, Ludovico Einaudi, David Maxim Micic, Thomas Newman, Slipknot, Van Halen, Metallica, Joe Hisaishi etc...

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Greg : Les groupes qui m'ont particulièrement influencé dans mon jeu sont surtout Metallica, qui m'a fait plongé dans le metal très jeune et m'a donné envie de jouer de la guitare ! Je me dois de citer également Gojira, Chimaira, Fleshgod apocalypse ainsi que SepticFlesh qui ont forgé ma personnalité musicale et mes goûts pour les grosses rythmiques death !

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Léo : Death metal! Allant de Cannibal Corpse à Septicflesh en passant par Necrophagist ! En black metal je nommerai Emperor, Ved Buens Ende et Deathspell Omega pour faire court. A côté de ça j'écoute régulièrement de la musique classique, principalement des compositeurs russes tels que Prokofiev ou Mussorgsky et des BO de jeux vidéo comme Bloodborne par exemple.


 

b- Quelles œuvres sont pour vous une sources d’inspirations (et là, je parle littérature et cinéma, car mon petit doigt me dit qu’il y a un truc (et d’habitude, ce crétin me dit des conneries…) mais là, je le sens fiable…) ?

 

Greg : Je ne suis pas du tout lecteur de roman et pas très branché cinéma je dois dire ^^'

Mais pour citer quand même quelques œuvres fondatrices, il y a la saga Alien dont je suis très fan et en lecture je ne peux pas passer à côté de Berserk de Kentaro Miura ! 

L' esthétique inhérente à ces œuvres me touche profondément. 

 

c- Quel groupe est une influence mais que vous avez un peu de mal à assumer parce que, quand même, on parle de ce groupe… ?

 

Olivier : Pour ma part je dirais Evanescence. Je le mets là car je crois savoir qu'il est mal vu de dire qu'on les aime dans le milieu metal... Mais bon … ! ^^

 

Greg : Par exemple j'aime vraiment beaucoup les paroliers français que sont JJ Goldman, Renaud et Vincent Baguian pour citer les français

Je suis très fan également d'un groupe de pop américain peu connu qui s'appelle Steam Powered Giraffe qui progresse dans un univers Steam Punk

Sinon, depuis 2/3ans je me surprend à écouter du jazz/swing ainsi que du Lo Fi Hip Hop.

 

Léo : Aucun, je n'ai absolument pas honte de ce que je peux écouter ou ce dont on peut s'inspirer. Il y'a du bon partout.

 

6- On va se focaliser un poil sur votre Ep ‘The outcome’, notamment sur le titre ‘Stand up for what you are’, avec sa mélodie qui évoque le film ‘Twilight’ (ce film qui dit que les vampires sont des fragiles…). J’ai une question qui me taraude l’esprit, me vrille la cervelle : Pourquoi ? La mélodie, l’approche musicale, les qualités intrinsèques du films qui m’échappent, autres (à définir) ?

 

Cécile : Je crois que personne dans le groupe n'a vu ce film ! Personnellement j'ai essayé sur les conseils d'un ami, mais je n'ai pas tenu, ce n'est pas le style de cinéma que j'affectionne... Si je devais parler de vampires au cinéma, ce n'est pas ce genre de film que je citerais... plutôt 'Dracula' de Coppola, ou, dans un autre style, 'Morse' de Tomas Alfredson... Du coup je pense qu'il va être difficile de répondre à cette question, si 'Stand up for what you are' ressemble à une mélodie dans 'Twilight' c'est du pur hasard.. (pourrait-on savoir du coup quel morceau exactement ?) (NdB: c'est le thème musical du film)

 

Olivier : Comme je te disais nous ne savions même pas que le thème était proche de celui de Twilight... Parfois le hasard réuni les choses de manière involontaire !

 

7- Mine de rien, vous flirtez sur l’Ep avec le metal extrême, notamment avec la voix de Julien et vous amenez une approche qui s’avère intéressante et offrant un contraste assez marqué mais pourtant cohérent finalement avec ce que vous proposez. Cette approche est-elle une vision de votre musique que vous aviez ou est-elle venue naturellement avec l’arrivée de Julien, en plus de pouvoir vous donner la possibilité de sortir du lot avec celle-ci justement ?

 

Olivier : Ça à toujours été une volonté de déposer des éléments plus « extrêmes » dans la musique de Remember. Dès la démo (et donc les premières compos), nous avions des éléments growlés (à l'époque enregistrés par Chaos Heidi vu que Julien n'était pas encore dans nos effectifs). Après, il est certain que le fait d'avoir un growl comme Julien avec nous, nous a permis de porter ça sur scène et d'en incorporer bien plus dans notre musique et de manière plus sereine (car jouable sans guest sur scène). De plus, nous avons pu modeler les parties directement avec lui (en texte et en type de voix utilisée), ce qui à grandement simplifié et fait évolué la chose.

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8- L’élément qui domine aussi dans votre musique, ce sont, forcément, les voix (à quand du deaf metal?). Je commencerais par Cécile, galanterie oblige.

a- Depuis quand chantes-tu du coup ?

 

Cécile : J'ai commencé à chanter il y a environ 10 ans. Avant ça, il y avait quelques essais, encouragés par mon prof de guitare, mais je ne me sentais pas vraiment à l'aise avec le chant à l'époque, donc j'avais laissé tombé, et ai repris quelques années plus tard.

 

b- Quelles sont tes influences dans le metal et la musique lyrique (ben oui, il me semble bien que tu dois avoir un bagage dans cette famille musicale) ?

 

Cécile : Dans le metal, mes influences se portent sur des groupes tels qu'Epica, Within Temptation, Tarja, Nightwish... Pour ce qui est des chanteuses lyriques, étonnament je ne suis pas très calée en musique classique. J'en écoute avec plaisir mais sans pouvoir donner le nom de grandes chanteuses qui me touchent plus que d'autres. Du coup, là encore les chanteuses lyriques qui me touchent officient également dans une musique plus moderne, à commencer par Tarja, évoquée juste avant, ou encore la Française Emma Shapplin.

 

c- Est-ce simple (on ne va pas dire facile, ce ne doit point l’être) de pouvoir moduler sa voix, en allant chercher des écarts d’octaves (et d’autres trucs que j’ignore), tout en gardant la justesse ?

 

Cécile : Pour moi en tout cas ce n'est pas simple ! Je prends toujours des cours de chant (commencés il y a environ 5 ans), j'essaie de travailler mon oreille, je travaille le placement de ma voix... etc.. j'ai encore pas mal de choses à apprendre je pense pour me perfectionner !

 

d- Il est certain que c’est un travail régulier. Combien d’heures par semaine ?

 

Cécile : Quand mon emploi du temps me le permet, j'essaie de prendre un cours de chant tous les 15 jours, et en plus de ça de travailler 3-4 fois semaine 1h30. Après j'avoue que parfois mes séances de chant se transforme en séances sur le piano ou la guitare quand je m'éparpille un peu, mais en moyenne voilà ce qu'il en est !

 

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A toi Julien :

e- Quand as-tu intégré le chant avec la basse ?

f- Quelles sont aussi tes influences (ne dit pas Calogero…) ?

 

Julien : Le tout premier musicien qui m'a profondément vraiment marqué à la voix et à la basse, c'est Jason Newsted dans le Metallica fin 80 début 90. Jamais Hetfield n'a eu d'aussi bons chœurs, un vrai second couteau vocal le mec et surtout l'énergie d'un bête. Suffit de l''écouter sur whiplash ou Seek and destroy. Un tueur.

En chant, c'est clairement Jaz Coleman de Killing Joke et Joe Duplantier de Gojira qui m'ont donné envie d'approfondir le chant saturé. Le premier pour toute la puissance mystique qu'il dégage avec, et le second pour la palette de différentes saturation qu'il peut utiliser.

Ils ont quelque chose de très propre à eux qui les rend immédiatement reconnaissables.

 

g- Que est le déclencheur qui fait que tu es parti dans le chant saturé / guttural ? La lassitude d’un chant classique ?

 

Je vois le poste de growleur bassiste dans Remember the Light comme un rôle d'antagoniste. Cécile dégage avec son chant quelque chose de plus lumineux presque innocent, le chant saturé est là pour apporter du contraste, des nuances de clair obscur dans les morceaux. Les paroles que j'interprète sont associées aux phases les plus noirs et violentes, dans le sens et/ou dans la forme, de nos chansons. Je ne suis pas spécialement un chanteur à voix clair. Je peux chanter juste mais ce n'est pas un domaine que j'ai énormement approfondi.

Imiter des voix étranges ou faire des expériences avec mes cordes vocales est en revanche un passe temps que j'ai depuis longtemps.

Ca m'a beacoup aidé pour le chant saturé. Je vois ça un peu comme doubler la voix d'un monstre d'un film fantisque... Mais avec de la double pédale

et des grosses guitares.

 

Questions collectives :

h- Comment s’est déroulé les premiers pas dans les méandres du chant en duo/dualité ?

 

Julien : Pour l'EP Cécile avait déjà écrit pas mal de textes, je n'ai que complété quelques passages. Les parties growl pour certains morceaux étaient déjà rythmiquement écrites aussi. Pour "Heroes", j'ai travaillé à partir de l’interprétation de Chaos Heidi, elle avait posé sa voix sur une démo témoin du morceau.

 

Cécile : Il a toujours été prévu, depuis le début, que nous soyons deux chanteurs dans le groupe avec donc, ma voix et du growl. Du coup dès notre démo, comme nous n'avions pas encore Julien, c'est Chaos Heidi qui s'était chargée d'enregistrer les deux morceaux où il y avait du growl. Donc à l'arrivée de Julien je n'ai pas dû m'habituer à une nouveauté puisque c'était déjà prévu comme ça et que nous étions juste en recherche active de la bonne personne.

 

i- Qu’apporte l’un à l’autre (hop, la question vache!) ?

 

Julien : "Je suis le méchant et je veux tuer la gentille"

 

Cécile : Oui c'est vrai que Julien apporte le côté plus énervé, rentre-dedans, qu'il me manque.

 

j- Avez-vous une vision future sur l’évolution des deux chants ?

 

Julien : Nous voulons davantage travailler les jeux qu'il pourrait y avoir entre eux.

Comment ils peuvent se chevaucher, intervenir ou se répondre par rapport à leur partie tout en faisant sens avec le texte.

Continuer sur cette image de "La Belle et la Bête".

 

9- Vous naviguez donc dans le metal symphonique, mais en lorgnant vers des éléments propres au metal extrême. Depuis le début du groupe, y-a-t-il une évolution dans ce sens ? Allez-vous continuer dans cette voie, voire même à intensifier cette façon de faire ?

 

Olivier : C'était une idée de base lors de la création du groupe. Pour te donner un exemple, la deuxième compo du groupe était « Heroes » (aujourd'hui sur notre EP « The Outcome »). Réunir la base du symphonique et les univers plus « violents » du metal a fait directement partie du projet dès sa création. Pour la suite, la ligne directrice sera clairement gardée mais pas forcément toujours dans les mêmes univers... bref... vous verrez bien !

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Stayn: On ne sait pas de quoi est fait demain, mais les dernières notes posées sur nos cahiers de portées ne semblent pas vouloir tendre à l'adoucissement général. Mais on gardera, je pense, toujours une forme de douceur qui est aussi une partie de nous.

Cécile : Oui personnellement, c'est quelque chose qui me plaît de pouvoir mélanger le metal extrême avec d'autres choses, les orchestres, des parties plus douces etc...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10- Ne seriez-vous pas en fait dans une optique où des groupes de metal symphonique commence à rebattre les cartes pour pouvoir sortir du cadre strict du genre et commencer à ébaucher un nouveau sous-genre, en osant l’incorporation de styles a priori sans rien en commun ?

 

Olivier : Je ne sais pas si nous nous voulons/pouvons créer un sous-genre mais, nous essayons de mélanger ce qu'on aime, peu importe le genre. Certains fonctionnent mieux que d'autres (je n'imagine pas bien un reggae/country/symphonique par exemple...^^) mais finalement, nous voulons juste faire la musique que nous aimerions écouter.

 

Stayn: C'est un peu l'idée oui, on essaie de faire au maximum avec nos influences personnelles et de les brasser pour essayer d'obtenir un tout.

 

11- Derrière chaque groupe, il y a des humains, avec des métiers, des passions, des faiblesses, des âmes écorchées (ou pas). Donc, quelques sont vos métiers et vos passions secrètes ? Puis-je espérer des trucs complètement fous ? Est-ce facile de conciliez travail, groupe et vies privées ?

 

Cécile : Je suis cadreuse-monteuse en auto-entreprise et du coup avec ce métier et ce statut, c'est à la fois facile de concilier mon travail avec le groupe, puisque je suis ma propre patronne, que je travaille à peu près quand je veux et ai donc plein de libertés, et à la fois difficile car du coup je suis sur certaines périodes à bien plus de 40h de travail par semaine (quand les projets tombent, difficile de dire non vu mon statut et également si le projet est intéressant...) et ça devient dans ce moments-là compliqué de trouver du temps, et parfois de l'énergie, pour le groupe. Ma vie privée se résume à peu près à mes passions aussi (vidéo et musique)... du coup à ce niveau-là, bon bah ça va.

 

Stayn: Je travaille dans une boutique de musique, mon taffe va de la gérance jusqu'à la lutherie des instruments. Ca va du réglage, en passant par la réparation jusqu'à l'électronique.

 

Julien : Responsable d'Escape Game

 

Greg : Je suis actuellement vendeur en boutique, avec un emploi du temps qui me permet d'avoir 3 jours de week-end consécutifs. 

Ce point me permet de m'organiser pour pratiquer ma plus grande passion qui est d'être guitariste dans mes 3 groupes: Remember the Light évidemment, je suis également dans un groupe de post-metal Far Away et aussi un groupe de swing-metal Lillois nommé Irradiance. 

C'est une organisation, certes, mais pas infaisable :)

 

Olivier : Personnellement, j'arrive à vivre de mon instrument en donnant des cours dans une école un bon paquet d'heures par semaine. A côté de ça je suis toujours dans ma formation professionnelle en cours de piano et de composition/orchestration. Le mix de tout ça demande des employeurs et professeurs conciliants sur les reports de cours c'est certains … ^^

 

Léo : Je suis professeur de musique, batteur de session pour plusieurs autres projets et leader d'un autre groupe (Promethean).

 

 

12- Quels sont vos goûts, en matière de film, littérature et autre (jeux vidéo, arts (dessins, peintures, collage de gommettes…)) ?

 

Cécile : J'aime toute sorte de films, pour vous donner une idée, mes films préférés sont « Gladiator », « Requiem for a dream », « La Neige tombait sur les Cèdres », « Memories of Murder »... quatre genres totalement différents de l'un à l'autre.

En littérature c'est pareil... mes livres préférés sont la trilogie de « A la Croisée des Mondes » de Philip Pullman, aux côtés de livres tels que « Le Silence de la Mer » de Vercors, des Maupassant... Pour ce qui est des jeux vidéos, j'ai passé de très nombreuses heures durant ma jeunesse sur les Final Fantasy. Et comme là encore mes goûts sont très éclectiques, le dernier jeu sur lequel j'ai tout donné, c'était « Dying Light », il y a un an (vivement la sortie du 2!)

 

Julien : En littérature, Science fiction et Polar Philip K.Dick et James Ellroy sont les auteurs que j'ai le plus lu.

En jeux vidéo la licence Metal Gear Solid m'a bercé de l'enfance à l'âge adulte.

 

Greg : Parmi mes goûts c'est surtout en illustration et bd/manga, je cite volontiers H.R. Giger et ZdzisÅ‚aw beksinski, que je vous recommande très fortement si vous aimez les choses hors normes et un peu dérangeantes ! Je parlais plus haut de Berserk de Kentaro Miura aussi dans le même genre. Niveau jeux vidéo, je suis très joueur de jeux typé Spacial, Empyrion, Osiris New dawn, Dead space 1 et 2. Il y a également un jeu auquel je joue depuis plusieurs années sur chaque support où c'est sorti : EDF (aucun lien avec un fournisseur d'énergie ^^) acronyme pour Earth Defense Force. Un jeu jouissif où on éclate de la fourmis géantes par paquet de 1000 avec des armes sur-pété (il faut y jouer pour comprendre) 

 

Olivier : Je suis, comme certains autres dans le groupe, très branché gaming et suis un énorme fan de jeux solos naratifs. Par exemple je pourrais te citer The Last Of Us ou Horizon Zero Dawn (les 2 BO sont incroyables en passant...). Mais je pourrais parler aussi de la saga des Uncharted (1, 2, 3 et 4) ou des Tomb Raider (surtout le reboot).

Sinon niveau cinéma j'ai adoré des films comme Gladiator, Seven, les Seigneurs des anneaux (pas très original je sais mais bon...)...

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Léo : Pour les jeux: Bloodborne, Dark Souls, Bioshock, Final Fantasy9. Oui le 9 pas le 7. J'en ai marre du 7.

Au niveau film je suis un grand fan du thriller « Seven » qui m'a un poil traumatisé gamin au même titre que « L'exorciste » ou le premier « Alien (le huitième passager) » Au niveau littérature... Je ne sais pas lire. Je suis batteur.


 

13- Tiens, comme je vous ai titillés avec les vampires, quel est pour vous, à chacun, le film de vampires absolu (en cas d’hésitation, nommez en deux). Pour vous aidez, je vous donne mon avis : ‘Vampires’ de Carpenter et ‘The Halmitons’ de Altieri et Flores, qui casse les codes.

 

Stayn : Je n'ai pas de film de vampire que j’ai vraiment adoré. Comme ça, je dirais Blade, mais en vrai je ne fais pas partie de ceux qui lui vouent un culte.

Julien : Je n'ai pas une grande culture en film de vampires, parcontre j'ai passé de très bons moments à jouer "Raziel" vampire damné des jeux "Soul Reaver, Legacy of Kain".

La musique de la cinématique d'introduction du premier sur PS1 me donne encore des frissons "Ozar Midrashim". Brrrrr

 

Greg : Je n'ai que 2 films traitant de vampire que j'estime : Le "Dracula" de Coppola. Et "Entretien avec un vampire" de Neil Jordan. N'étant pas un grand fan de culture vampirique, les autres œuvres ne m'attirent pas forcément plus. 

 

Cécile : J'en ai déjà nommé deux plus haut, mais comme Greg, je pourrais rajouter à ces deux-là « Entretien avec un vampire ».

 

Olivier : Je ne vais pas être très original mais je vais rester sur le bon vieux « Dracula ». J'ai lu le roman de Bram Stoker il y a pas mal d'année ainsi que sa suite, écrite en 2009 par Dacre Stoker (un neveu de Bram Stoker je crois...) « Dracula l'immortel ».

 

Léo : Dracula. Parce que Christopher Lee. Intouchable.

 

14- Je vous remercie du temps pris à répondre aux questions. C’est à vous de conclure !

 

Julien : Plaisir partagé

 

Cécile : Merci à toi !

 

Léo : Merci à toi ! 

Remeber the light, Mily Clic
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