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2018 Remember the light

6 titres

Durée 30’40’’

Avec Ellie Promotion

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Remember the light est un groupe formé en 2014 au tour d’un duo, qui au fil du temps (d’autres membres rejoignent le duo), s’est étoffé et sort en 2016 une première démo (Exilés). Quelques changement de line-up nous donne ainsi le groupe tel qu’il est maintenant et sort en 2018 ce ‘The outcome’.

Le groupe évolue dans un registre que je n’écoute guère, le metal symphonique, avec une chanteuse, comme dans euh… Epica, Nightwish, Within Temptation et consorts et dont je ne saurais foutrement rien vous dire, le style ne m’accrochant pas plus que ça (comprenez que j’en reste indifférent).

Mais RTL (serait-ce de la pub caché pour une radio?) ne se limite pas à ces aspects de chants lyrique et de mélodies à fond les ballons. Non, point du tout. Car outre l’incorporation de partie classique (ou s’en inspirant (juste une question : pourquoi le thème du film Twilight, ce film de vampires en carton tout faibles qui brillent au soleil (oui, pour moi, un film de vampire est tout sauf ça…) est renfermé dans un titre?), le groupe structure des éléments proche du progressif en y ajoutant des éléments venant d’autres horizons. Notamment par le biais d’un clavier, dont je reparlerai brièvement plus loin.

Et à l’écoute, la voix gutturale masculine (Julien) venant en appuie à celle de la dame (Cécile) me fait penser à The gathering (et là, il y a pire comme référence) sur des aspects qui reviennent régulièrement (bien que je regrette un peu la dualité qui aurait pu s’y dégager, renvoyant des contrastes plus saisissants…).

Je ne critiquerais pas le chant féminin, d’abord parce que je ne sais pas chanter et qu’en plus, la dame envoie du lourd, avec un chant parfois lyrique (ou proche du style). La voix gutturale en complément pas plus, parce que là aussi, ça envoie et que ça colle bien au style de voix que j’apprécie.

Le groupe nous propose des titres assez longs mais loin d’être chiants, du fait d’éléments venant de la musique classique mais aussi de rythmiques, qui avec les chants évoquent du doom death parfois, et notamment des groupes comme Amorphis ou Insomnium, en tête, sur des passages qui ne leur ferait sûrement pas honte.

L’atmosphère qui se dégage du disque est une certaine mélancolie de celle qui nous vient quand on repense à des choses qui se sont passées il y a bien longtemps, nous amenant rapidement avec eux dans une sorte de course éperdue à la recherche de moments égarés dans le temps, ce qui nous balancerait plus vers une thématique que des groupes gothiques pourraient utiliser sûrement. D’ailleurs, metal symphonique et gothique, est-ce si éloigné que ça finalement (pour moi, ça peut être proche) ? Donne ta réponse toi aussi sur la page facebook de Margoth-Pdf webzine (ou pas si tu ne veux pas…).

Le clavier est très présent, sous forme de nappes qui sert plus à poser des ambiances et densifier les titres, servant de contrepoints aux passages plus énervés évoquant le doom death. Mais aussi d’un lien indéniable avec le concept du temps, comme l’intro le fait découvrir par des touches assez subtiles venant parfois au détour d’un titre mais venant à point nommé, en rappelle ou en support.

Parfois, les passages purement symphoniques me heurtent un peu (parce que j’ai simplement du mal) mais le groupe balaie vite ce sentiment du fait des aspects qui font qu’ils cultivent un coté progressif où est injecté des éléments venants de l’extrême, offrant des contrastes au final accrocheurs.

Le groupe offre aussi un coté épique, qui rejoint cette idée du concept de temps fuyant, offrant une dimension globale semblant plus liée à un concept plus général que le groupe doit détenir. Ce coté épique est aussi construit va les nombreuses rythmiques et ponts parsemant le disque, nous menant aux seuils d’horizons variés sans y aller, semblant se réserver au passage dans un futur, espérons le, proche.

Quoiqu’il en soit, RTL propose quelque chose loin de mes standards habituels mais du fait de leur vision du style, cela se révèle accrocheur et quelque part, assez couillus, le mélange pouvant être casse-gueule si mal géré, ce qui est loin d’être le cas ici.

Un groupe qui t’invite à le découvrir, sans compter que d’autres aspects ne sont pas évoqués ici, leur musique étant relativement dense en évitant l’écueil de l’ennui. Et juste ça, c’est déjà bien cool à la base. Et avec le tout, c'est très fréquentable!

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