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2019 Inhuman homicide records – CD

15 titres

Durée 21’10’’

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Pendrak est un groupe parisien (de Montreuil plus exactement mais restons large) dont voici un album à vous mettre dans les esgourdes. Aussi surprenant que cela puisse paraître, malgré la durée, il s’agit bien de rock psychédélique à la Pink Floyd, se concentrant surtout sur… Non, je déconne. Pendrak balance un grind qui est à la limite du grind, de la powerviolence et autre crust bien énervés.

Le groupe nous balance les titres sans fioritures, ne se prenant pas la tête avec des intro ou des orchestrations hyper chiadées parce que… ben ce serait bizarre. Ca va très vite, c’est très énervé, intense et pourtant, ce n’est pas un groupe, qui du fait du mélange des styles, proposant quelque chose loin d’être simpliste. On en est loin, offrant une vision plus mentale du grind, mettant en avant une sorte d’intelligence dans la brutalité, apportant son lot de variations et de breaks foutrement bien pensés, gardant à l’esprit le coté défouraillage en règle.

Il y a beaucoup d’idées qui se bousculent dans les morceaux qui, pourtant, sont concis, que ce soit un riff, un relent hardcore ou même la pose d’un tempo plus lourd, entêtant (comme sur ‘I am Charlie Sheen’).

Même si le batteur est réglé par défaut sur le mode épileptique, il apporte aux titres des structures très variées et accrocheuses, participant, avec les riffs (ou les idées du groupe) au coté attractif de leur grind.

Le chant n’est pas en reste, offrant lui aussi un peu de variations qui sont de putains de bonnes idées là encore, lié lui aussi aux structures des titres.

Même si l’album est court, celui-ci recèle beaucoup de recoins qui demandent pas mal d’écoutes pour pouvoir tout assimilés ou du moins découvrir, comme sur ‘S S (part II)’ où le groupe nous propose un titre assez hypnotisant, qui pourrait figurer dans la BO d’un film plutôt orienté post apocalypse.

L’ensemble est cohérent, tout en laissant la place à l’individualité des titres. Un coté engagé émane des titres, ainsi qu’un sens de l’humour ou alors de belles déclarations d’amour (surtout à la bière…). Des gens de bon goût !

Le son arrache tout sur son passage, participant au coté brutal voir bestial qui s’écoule des enceintes, avec en bonus la basse bien présente, ce qui fait plaisir. La production est vraiment carré et ne fais pas de chichi. C’est efficace, c’est bon et on s’en reprend sans plus tarder !

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