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Si vous pensez que ça sent le fenec, il est peut-être temps d'aérer chez vous. A moins que vous sentiez le webzine W-Fenec qui a fêté le 18 janvier dernier ses 25 ans (c'est pas rien!). L'occasion double pour moi de découvrir un webzine vétéran et de poser quelques questions qui font un peu lien avec ce que je rencontre de mon côté. Aller découvrir ce webzine à la suite de la lecture!
Remerciement à l'équipe qui a pris le temps de répondre à mes questions.

1- Bonjour à vous ! Comment allez-vous ? Pour moi, interviewer un fanzine, c’est une première. Qui plus est, je ne connais pas du tout votre nom. Mais, putain, 25 ans. Respect ! On va commencer de manière pas si simple : résumez-nous l’histoire de W-Fenec.

Oli : Salut, si tu tapes W-Fenec dans ton moteur de recherche favori, tu devrais nous trouver. Sinon, il suffit d’ajouter .org et tu arrives au terrier. 25 ans à discuter de musique dont les dix dernières sous la forme d’un mag gratuit au format PDF. Ca veut dire “Portable Document Format” mais tu dois être au courant, non ? En bref, c’est l’histoire de deux étudiants qui s’envoient des mails pour échanger sur leurs albums préférés car personne n’en parle sur le web en 1997. Et puis tiens, si on cadrait un peu nos discussions et qu’on les transformait en articles pour faire comme un mag mais sur le web ?

Ted : Bonjour, il n’est jamais trop tard pour nous découvrir. Par contre, il te faudra surement plusieurs vies pour lire nos + de 11 000 articles. Bon courage ! 

2- Quel est l’origine de ce nom, qui vous suit depuis maintenant 25 ans ?

Ted : Je crois que tout part d’une grille de mots-croisés… 

Pooly : Je confirme. On n’avait pas vraiment une stratégie cohérente. Ou même une orthographe parfaite.  Le reste s’est fait de manière vraiment organique.

Oli : Il fallait un nom alors pourquoi pas celui de ce charmant animal aux longues oreilles qui nous fait de l'œil depuis une page de jeux ?

3- Etait-ce une petite équipe ou un projet porté par seulement une ou deux personnes ?

Oli : On n’était que deux au départ. Gui de Champi nous a rejoint après un peu plus de 2 ans et ensuite l’équipe a pris un peu de volume mais on n’a jamais été plus de 10.

4- Comment avez-vous commencé et quels éléments étaient essentiels pour vous ?

Oli : On a commencé presque par hasard. Partager notre passion, voilà le seul moteur.

5- Aviez-vous des styles de prédilections à la base ou étiez-vous directement ouvert à tout ?

Oli : On a toujours été fan de rock au sens large. Les premiers groupes évoqués, c’étaient Orange Blossom, Dolly et NIN… Il n’a jamais été question de créer des frontières musicales.

Pooly: Non justement, si on aime on chronique. On ne va pas s'imposer des contraintes externes. On fait ça par passion au final.

6- Aviez-vous des modèles qui vous ont servi de guides ou vous êtes-vous lancé sans filet, directement à l’arrache ?

 Oli : Aucun modèle car le web musical de 1997-1998 est un désert… Les compétences informatiques de Pooly ont permis d’ébaucher le W-Fenec, il fallait connaître du code pour faire un truc à l’époque…

7- Aviez-vous un ton et une approche spécifique et est-ce que ça a évolué (et comment) durant ces 25 ans ?

Ted : Notre ton est libre. L’humour nous caractérise souvent, ça nous a valu quelques “shitstorms“ d’ailleurs pour des propos mal compris. Mais nous avons plutôt la culture fanzine je pense, cet écrit “parlé”. Au fond, je crois ne pas dire de conneries en disant qu’aucun de nous tous n’a de profil littéraire. C’est justement pour cette raison qu’on nous sommes appréciés j’imagine. Une écriture passionnée pleine de sincérité.

Oli : J’ai un BAC L tout de même ! Si on n’est pas sincère et intéressant, il faut qu’on arrête.

8- Qui est encore de l’équipe originelle et comment s’est passé son évolution et, du coup, quel est son impact sur votre approche ?

Ted : Oli et Pooly ont démarré le mag, ils sont toujours là. J'inclus même Gui de Champi qui est arrivé quelques années après, mais qui pour moi fait partie de l’équipe originelle. Parmi les membres actuels, après les trois cités ci-dessus, je suis le 4eme plus vieux de la bande en terme d’intégration de l’équipe. Le W-Fenec recrute en fonction des opportunités, des motivations de chacun et des choses que chaque personne peut apporter. On est pas des foudres de guerre en matière de recrutement. Il peut se passer des années sans qu’il y ait de nouveaux membres. Beaucoup de personnes sont d’anciens lecteurs par exemple, donc ils savent dans quoi ils foutent les pieds.

Oli : On a toujours bossé avec une équipe réduite, on se connaît tous assez bien, on échange quotidiennement, les liens créés entre nous sont fondamentaux pour que la construction de chaque mag se déroule sereinement.

9- Vous donniez-vous des limites musicales à ne pas franchir (pour diverses raisons) et au fil du temps, est-ce que ce point à évoluer, au point de, peut-être vous en absoudre ?

Ted : La base du Fenec c’était rock/metal/indus, avec les sous-genres qui vont avec (pop, punk, funk, blues…). Forcément au fil du temps et des personnes présentes dans l’équipe, le magazine s’est ouvert à d’autres genres comme le hip-hop ou la musique électronique, mais toujours en lien avec un esprit rock. Quand ça fusionne un peu avec. On ne chroniquera jamais Benjamin Biolay ou Booba par exemple.
Pooly: Remiii avait un stock de Rap, Assassin en particulier, ça aurait été intéressant…

10- Dans votre fonctionnement, quelles sont les choses qui ont évolué, impactées par l’évolution de la technologie (qui est très rapide, n’est-il pas ?) et parmi elles, certaines ont-elles disparu, perdues dans les impasses de l’évolution ?

Oli : En 1998, il faut compter une heure de communication téléphonique pour récupérer un mp3 en qualité dégueu. Quand tu écris une “page”, tu fais gaffe à ne mettre qu’une petite photo pour ne pas perdre un lecteur qui mettrait deux minutes à la charger. Ca limite l’action. Aujourd’hui, on sort un Mag en haute déf de 250 pages et chez moi, il me faut 10 secondes pour l’ouvrir. Techniquement, c’était infaisable il y a 25 ans. A l’inverse, on ne peut plus écrire chaque article avec des lignes de code pour ajouter les images … tout est “automatisé” grâce à Pooly qui a développé de gentils robots qui mettent tout en place sur le site.

Pooly: Récemment, tout le monde naviguant à partir de son téléphone, sur un tout petit écran, il a fallu adapter le site à ce nouveau format.

11- Dès le début, vous semblez avoir eu la possibilité de pouvoir aller un peu où vous vouliez pour des interviews et report de concerts. Aviez-vous, avant de vous lancer, des contacts très spécifiques ou des facilités qui vous ont apporté une grande aide pour vraiment vous lancer ?

 Oli : Aucun contact ! On a même écrit des articles plusieurs mois sans avoir de contacts avec qui que ce soit… jusqu’à ce que des groupes nous écrivent des mails pour dire “vous voulez notre album pour en parler” ? On était incrédule à cette époque, on va nous envoyer des albums gratos ? C’est possible ça ?

12- En 25 ans, vous avez forcément vu et subit le temps et l’impact sur l’industrie musicale (je simplifie à mort sur ce coup là, sinon la question sera vraiment très longue mais ça reste une question à tiroirs).
a) Quel est votre regard sur l’évolution concernant les chiffres des ventes qui est devenu ceux du streaming ?

Ted : Je suis dépassé par ce système de streaming qui ne rétribue pas ou peu les artistes, qui font profiter les mauvaises personnes et qui habitue les gens à ne plus vraiment écouter sérieusement de musique. Si tu veux aider un artiste, choisis une voie transparente : va le voir en live et passe sur son stand merchandising tout en échangeant avec lui, ou passe par sa page Bandcamp pour lui acheter un disque physique, un t-shirt... La vraie vie quoi !

b) Comment a évolué votre perception de la musique, en matière de productions ?

Ted : Qu’entends tu par “productions” ? Si tu parles de la confection d’un disque en terme technique, eh bien, la qualité sonore est bien meilleure ! De manière générale, les démos toutes pourries d’avant deviennent plutôt de belles réalisations désormais. La France et l’Europe ont de sacrés bons producteurs, bien meilleurs que certains américains parfois. Ceci dit, une bonne production ne fait pas nécessairement un bon artiste. Si “productions“ est relié au volume des sorties d’albums et des créations de groupes, je dirais que je n’ai jamais vu autant de groupes que maintenant. J’ai l’impression maintenant que tout le monde veut faire de la musique et en sortir sans véritables armes. Se faire une culture et savoir composer est une étape incontournable pour sortir des disques potables et intéressants, avec une vraie démarche artistique. Conséquence : Selon moi, la majorité des artistes qui demandent des chroniques sont sans intérêt. Jouer, c’est bien, composer, c’est un autre travail.

Pooly: c’est beaucoup plus facile maintenant de faire une prod impeccable dans son propre home studio. Faire un album au son clean est devenu beaucoup plus accessible.

c) Même chose, mais cette fois sous le prisme de l’évolution des groupes, d’un point de vue musical et humain (disparition des groupes, évolution du line-up…)

Ted : Désolé, je ne comprends pas la question… Oui, comme toutes choses dans la vie, les groupes évoluent avec un début et une fin et plein de choses entre, comme les changements de line-up. Mais le plus important pour moi, c’est la musique, peu importe qui joue derrière et le nom emprunté pour la représentation. Ceci dit, ce n’est pas parce qu’untel joue dans tel groupe que je vais aimer. Il y a trop d'éléments en jeu pour déterminer in fine qu’un album soit bon ou pas.

13- Quels étaient les groupes et styles qui étaient, pour vous à l’époque, étranges ou extrêmes ?

Ted : Peut-être Mr. Bungle ou Fantômas, mais, uniquement au moment où je les ai découverts. Passé cela, ils ne l’étaient déjà plus. Je me souviens également de la première fois que j’ai découvert Krisiun en 2001 avec l’album “Ageless Venomous“ et plus particulièrement le titre éponyme puis le death acoustique de “Diableros“, j’étais littéralement estomaqué, quelle adresse !

Oli : J’étais au Dynamo Open Air en 97 avec Cradle Of Filth, Helmet, Marilyn Manson, Korn, Testament… donc le curseur pour l’“extrême” était assez loin...
 
14- Et maintenant (oui, question vicieuse et courte) ?

Ted : Plus maintenant non. Mais il y a des groupes qui continuent de me surprendre par leur “génie“, comme Black Midi et son dernier album. Il y en a beaucoup, et il faut que ça continue pour alimenter nos joies et nos influences.

Oli : Je ne comprends toujours pas comment on peut avoir autant de succès avec comme instrument principal le vocoder.

15- Avez-vous des styles ou des groupes que vous refusez de mettre en lumière (par convictions ou autre) ?

Ted : Oui, car on a une ligne éditoriale. Sinon, je chroniquerais de la techno, du jazz, des musiques traditionnelles (latino, orientale, africaine…), de la chanson française, et tant d’autres.

16- Quel regard portez-vous sur l’univers du fanzinat et des magazines (tout supports) et quelle évolution cela a-t-il suivi ?

Ted : Je ne lis pas ou peu de fanzines. Je suis abonné à New Noise, un magazine dont j’apprécie son intégrité, mais c’est tout. N’ayant pas le temps de lire beaucoup de revues musicales, je suis assez mal placé pour parler de ça, désolé.

Oli : Le fanzinat “papier” est assez logiquement passé sur le net, c’est plus facile, moins cher… mais perso, je reste plus intéressé par le papier pour créer un lien avec un titre. Sur le net, on peut zapper très vite et les webzines sont si nombreux qu’il est difficile de faire le tri.

17- Arrivez-vous à gérer le bombardement de promos (parfois peut-être en dehors de votre cible d’écoutes) et celui-ci a-t-il modulé en 25 ans ?

Ted : C’est malheureusement un nœud dans notre fonctionnement. J’essaye de lire ce qu’on reçoit, j’y consacre et perd un temps fou avec ça. C’est environ 200 demandes de chroniques par semaine avec toutes les écoutes qui vont avec. C’est ingérable mais on essaye de faire le taf. Et quand tu sais que je fais entre 10 et 15 articles par magazine (donc tous les deux-trois mois) le ratio “albums chroniqués/demande de chroniques“ est juste minuscule. Pour limiter en premier lieu, on privilégie ceux qui font la démarche d’envoyer des promos physiques, puis les groupes qu’on suit. Après, advienne que pourra.

Oli : On fait en fonction de notre temps libre. Ca limite déjà pas mal les possibilités, perso je n’écoute rien en ligne, il me faut un support physique. Rien que ça, ça fait un gros tri tant de nombreux groupes ou labels n’ont pas assez confiance en leur musique pour y investir quelques euros en pressage et envois.

18- En terme de chroniques, quelle forme préférez-vous (physique ou dématérialisée), pourquoi et pour vous, quels sont leurs avantages et inconvénients ?

 Ted : Comme je te disais sur la réponse précédente, la forme est obligatoirement physique pour plusieurs raisons. La première, la démarche d’ouverture vers le média et l'intérêt qu’on lui porte. Un message électronique informel suivi d’un lien de streaming ne donne pas envie d’écouter le disque, encore moins de passer du temps à le chroniquer. La deuxième, c’est l’objet accompagné d’un petit mot de remerciement, tu possèdes le disque donc il existe de façon formelle et là tu peux commencer à le découvrir, par les yeux puis les oreilles. La troisième c’est tout simplement le donnant/donnant, on est pas des machines, on essaye de faire du qualitatif et pas du quantitatif. Les trois raisons sont de toutes façons liées.

19- On va aborder un peu le sujet des interviews. Entre vos débuts et maintenant, il y a 25 ans de passé.
a) Comment ont évolué vos approches les concernant ?

Ted : Ce sont les mêmes approches qu’au début me concernant. Je ne suis pas dans le fanatisme donc je suis déjà tranquille avec ça pour les interviews, pas de barrière. Que ce soit un gros ou un petit, pour moi c’est pareil. Un musicien/artiste reste un être humain créatif avec ses expériences diverses. J’ai pris autant de plaisir à discuter avec Page Hamilton d’Helmet ou Stuart Braithwaite de Mogwai que les mecs de Pryapisme ou Reuno de Lofofora.

Oli : Les toutes premières fois, il y avait certainement un peu de stress mais tu te rends vite compte que les gens que tu interviewes sont des passionnés comme toi… Ce qui a changé c’est qu’aujourd’hui, on a un vrai plaisir à en recroiser certains qui sont presque des amis, c’est en tout cas des personnes avec qui on ne parle plus que de musique, en off, on évoque nos familles, nos vacances, nos travaux…

b) Quels sont les éléments qui vous caractérisent depuis le début et ce qui a disparu, laissant la place à autre chose ?

Oli : L’absence totale de soins apportés au graphique, c’était un truc assez caractéristique en 1998 ! Mais on ne pouvait pas forcément se le permettre. On a progressé, évolué mais très très peu. La version “web” où on archive les articles et où sont publiées les news quotidiennes n’a pas dû beaucoup bougé depuis 10 ans.

Pooly : On cherche un graphiste en fait, c’est ce que Oli essaye de dire. Parce que la version web du site a énormément évolué.

c) Quel est le degré de facilité à obtenir une interview, en comparant maintenant et vos débuts ?

Ted : C’est devenu plus compliqué qu’avant en ce qui concerne les artistes les plus vendeurs. Je trouve ça ridicule, sauf si l’artiste ne veut pas être interviewé. Ce que je comprends absolument quand tu es un gros artiste. Il a un public, il s’en fout. Pour le reste, c'est-à-dire la majorité des artistes, c’est assez facile d’obtenir une interview.

Oli : Une des difficultés majeures, c’est nos emplois du temps respectifs. Quand on était étudiant, on pouvait sécher les cours pour une interview, aujourd’hui, ce serait assez mal vu, surtout qu’on est deux profs dans la team.

20- Quels sont pour vous ce qui vous intéresse à développer dans le cadre d’une interview ?

Ted : Tout dépend du temps que tu as. Quand on en a, j’en profite pour faire partir l’interview dans plus de profondeur, et c’est là que ça devient intéressant car l’interviewé ne s’arrête plus (rires).
 
21- Que faisiez-vous il y a 25 ans et que vous ne referiez plus maintenant ?

Ted : Je n’étais pas dans l’équipe à l’époque, mais je dirais avoir un avis trop rapide sur les groupes. Quand Korn et Deftones sortaient leurs premiers disques dans les 90s, je détestais absolument. J’étais dans de la musique plus violente, entre autres, et cela ne correspondait pas avec mes envies du moment. “Life is Peachy“ et “Around The Fur“ m’ont réconcilié avec ses groupes. 

Oli : Sécher les cours pour une interview ou un concert ! Pas sûr que ça passe auprès de ma direction…

22- Et d’un point de vue personnel, W-Fenec vous a-t-il fait évolué ? Cela vous a-t-il ouvert à des qualités relationnelles ou humaines plus affinées ?

Ted : Non, pas spécialement. Ça m'a juste ouvert sur des connaissances et des contacts sur le milieu du business de la musique.

Oli : Je ne sais pas, je ne suis pas timide par nature mais certainement que je ne perçois plus du tout la barrière que certains s’imaginent exister entre eux et une personne “importante”.

23- Et d’ailleurs, à vos débuts, que pensaient vos proches de cette idée, pour le moins saugrenue (quand on remet en contexte la date et le gouffre technologique par rapport à maintenant) ?

Oli : Mes parents ont toujours écouté de la musique, ils étaient et sont toujours très fiers de voir que leur passion a été transmise et que notre petite équipe a créé un truc aussi solide et durable.

24- Parmi ceux qui sont passés au sein de votre webzine, certains vous ont-ils plus marqué que d’autres et en regrettez-vous certains ?

Ted : Je vais surtout parler de ceux avec qui j’ai fait équipe à l’époque. Aurelio, Rémiii et Cactus me manquent forcément. Pierre et Keipoth aussi. J’ai encore eu Aurelio la semaine dernière au tél. On essaye de garder contact un peu, mais ils ont tous choisi d’autres chemins, longue vie à eux.

Oli : Aux trois loustics avec lesquels on a encore des contacts, j’ajouterais Anne et Cléa car on a eu peu de filles dans la team, je pense que ça nous manque, avis aux amatrices ! More women on keyboards !

Pooly: Tous les anciens membres de la team que j’ai rencontrés en vrai et qui ne sont plus dans l'équipe.

25- Si on retournait 25 ans en arrière, que changeriez-vous et que conserveriez-vous ?

Ted : J’ai pas le recul nécessaire, mais ce que je conserverais, c’est cette camaraderie, cette énergie et cette motivation que nous avons pour sortir des magazines de qualité.

Oli : Je conserverais l’énergie nécessaire pour tenir 4 jours à Dour sous la pluie et je changerais mes piles, elles tombaient toujours en rade au mauvais moment !

26- Plus concrètement, quel est votre regard sur ces 25 années passées ?

Ted : De la fierté, qu’on puisse être là encore après 25 ans, c’est incroyable. On est reparti pour 25 ans les copains ?

27- Merci d’avoir pris le temps de répondre à ce flots de questions. Vous êtes grands à 25 ans, alors c’est à vous de conclure !

Ted : C’était long, tu ne nous a pas ménagé, petit coquin ! Allez, maintenant, tu peux aller découvrir les archives du fenec.

Oli : Merci, et toi, tu feras quoi dans 25 ans ? Prends des notes, on te reposera peut-être la question !

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