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Nervous Impulse est un groupe québécois, plein de fureur et de bruit formé il y a ce que l'on peu dire belle lurette, dont l'interview qui suit (auquel Yan Chamberland, batteur de son état, a répondu) résulte en partie du fait que chroniquer la discographie conséquente aurait été un gros défi difficilement soluble dans nos vies trépidantes (ou pas, chacun sa vie). A l'écoute de celle-ci, diverses interrogations m'ont gangrénées l'esprit et ainsi, Yan dévoile moult secrets et informations entourant le mystère de Nervous Impulse.
1- Salutation à vous ! Comment allez-vous en ce glorieux septembre ? Commençons dans la folie : contez nous la folle histoire de Nervous Impulse !
Salut !!!! J’ai créé Nervous Impulse durant l’été 2007, qui était alors composé de : Sylvain Paradis (Chants) Alexandre Hébert et Vincent Malo (Guitares) et moi-même à la Batterie… En 2018 j’enregistrais ce qui devint par la suite notre premier album auto-produit ‘’ Enough for Dementia’’
Le but de l’exercice était assez simple, se donner à fond sans retenu car nos projets précédents étaient un peu trop contenus et restreints à notre goût. À fond la caisse comme vous dites.
Le reste est passé à l’histoire et vous pouvez toujours passer par notre Bandcamp (nervousimpulsegrind.bandcamp.com) pour en constater les retombées.
2- Des millions de personnes (estimation large) se posent deux questions existentielles : quelle signification faut-il donner au nom du groupe et y-a-t-il un lien entre la musique déployée et l’influx nerveux ?
Estimation très généreuse oui ! Le nom du groupe est simple, tout action-réaction chez l’humain est constitué d’impulsions nerveuses, bonnes ou mauvaises. C’est l’influx nerveux qui gère tout nos mouvements. Ajoutez à ça une mauvaise traduction anglophone à partir de Impulsion Nerveuse ou geste spontané sous l’effet de la pression ou du stress, ça nous donne NERVOUS IMPULSE.
3- Le choix du registre est-il un amour du style ou du tout, vous souhaitiez faire quelque chose de plus grand public mais comme ça risquait d’être aussi rébarbatif que chiant, vous êtes partis sur la base de vos amours musicaux ?
Absolument, nous sommes tous fans de musique extrême dans le groupe et ce qui fait la beauté de la chose, c’est que le mélange de ces différents styles, à notre sauce donne le résultat que vous connaissez au travers nos chansons. Des références qui viennent de partout mais présentées dans notre langage propre et unique. Pour ce qui est de jouer un autre style, dans mon cas, c’est totalement hors de question. Voici ce que j’aime faire comme musique. Quand on trouve ce qu’on aime faire, selon moi et que chaussure fait à son pied, on ne change pas de godasses pour rien, à moins qu’elles soient finies ou usées à la corde !!! Ha ha ha
4- A la base je souhaitais chroniquer chacune de vos productions mais la masse de travail étant conséquente (2h30 presque, juste pour vos titres. Je ferais un Le cas, sur vos productions, après celles en attente...), je me suis dit qu’il serait plus simple de voler sur votre discographie. Et donc, on arrive à ces fameuses questions à tiroirs, qui vont suivre (normalement) une certaine progression.
a) Avez-vous des thématiques précises (ou plus régulières exploitées) que vous développez ?
La vie en général, ce qui nous entoure et nous touche. Tellement de sujets valent la peine d’être simplement pointés du doigt ou soulignés (...toujours dans le domaine de l’intense, bien sûr des choses qui nous foutent le feu au cul ou nous déçoivent, car une journée à la plage ne ferait pas vraiment un bon sujet pour une chanson grind si vous me suivez…) Je crois bien que la vie de 2021 est une source inépuisable de sujets à aborder.
b) Ont-elles suivi une évolution, en même temps que votre progression dans le temps ?
Oui ! Tout à fait normal car le groupe mature et trouve de plus en plus son identité à fur et à mesure que nos compositions s’enchaînent.
c) Avez-vous l’envie de faire passer des messages ou est-ce plus simplement un exutoire dans lequel un peu d’intellectualisation passe, pour enrichir l’approche choisie ?
Certains titres sont plus profonds ou existentiels à caractère un peu plus social, comme ‘’Syrian NATO Meatgrinder’’, ‘’Embraced Structural Polarity’’ou encore ‘’Supply and Degrade’’ mais le but premier n’est pas de vendre une idée à personne mais bien d’avoir du plaisir avec ce que nous faisons. Sans le feu et le besoin d’avoir du plaisir aucun besoin de faire parti de Nervous Impulse. Voilà pour l’aspect paroles.
d) Finalement, n’avez-vous pas un esprit punk dans une déflagration grind ?
Un bel amalgame de Grindcore, Death Metal, Hardcore des fois réunis dans une même chanson.
Le secret repose selon moi dans le dosage et l’équilibre tous ces éléments. Trop de un ou l’autre devient assez rapidement monotone et on se perd facilement dans la répétition. Voilà pourquoi nous voulons offrir un univers varié qui permet de voyager au travers nos chansons au lieu de cloner la même séquence et changer le titre pour différencier un ouvrage de l’autre.
5- Dans la forme, l’évolution est aussi bien présente. Les titres plus anciens ont tendance à développez un coté death imbriqués au grind, qui semble plus marqué maintenant (de façon globale), que ce soit au niveau concision de la durée ou de l’agressivité plus marquée.
a) Existe-t-il un lien entre ce constat (est-il valable?) et votre évolution (englobant du coup la progression dans le temps mais aussi vos avancées dans vos vies personnelles, les deux étant sûrement imbriqués) musicale ?
Belle observation !!! C’est bien sûr que nos vies personnelles et les changements de membres au sein du groupe se reflète sur notre musique. Heureusement pour nous, toujours pour le mieux.
Nous avons commencé avec une attitude très Death Metal teinté de Grindcore et plus la courbe évolutive avance, plus c’est évident que l’on penche plus du côté Grind et Hardcore du style.
Assez flagrant que nous sommes de moins en moins « Métal » avec le temps. T’as l’oreille.
b) Au fur et à mesure du temps chronologique, les titres intègrent régulièrement un coté martial dans les rythmiques, en plus d’intensifier le rythme. N’y aurait-il pas derrière une envie de lier de façon plus nette les thématiques avec la musique, via justement les rythmiques ?
Ha ha ha ! Pur hasard, car à vrai dire, le modus operandi a toujours été : section rythmique en premier, les cordes et ensuite les paroles et chants… Pour les sections rythmiques, le besoin d’essayer de nouvelles structures et de plonger dans diverses influences donne le résultat que voici.
Nous nous mettons à chaque fois de nouveaux challenges et poussons nos limites question de garder la flamme vivante et de créer un univers nouveau à chaque fois.
c) L’évolution vers un coté plus concis est-elle liée à avoir un impact plus important, dans le but de marquer les esprits ou pas du tout, c’est dommage mais c’est bien essayé ?
Oui, garder nos compos assez courtes pour pouvoir revenir avec quelque chose dans ta gueule pour enchaîner est tout à fait volontaire et fait ce qui crée notre identité quelque part. Les mêmes chansons qui dureraient 5 ou 6 minutes n’auraient pas le même impact selon moi qu’un gros ‘’Big Bang’’ et au suivant…
d) Cette évolution d’un aspect death plus marqué vers son affranchissement pour offrir un grind très agressif est-il quelque chose qui était prévu ou c’est juste venu ainsi, pour renforcer le coté massif et impact ?
Bon point encore une fois. À mon avis, le Death Metal, étant fan moi-même depuis le début des années ‘90, est un style que l’on a fait le tour assez rapidement niveau composition. Arrive un point ou l’on comprend que le ton autoritaire du Death est importante mais que la réponse à ‘’Comment ajouter de l’agressivité à sa musique ?’’ se répond assez facilement par le Grind et même le Hardcore. Pas nécessaire d’avoir un blast beat de 45 minutes ou des growls sans cesse pour avoir un niveau très agressif. Il faut ajouter un petit mordant à ses chansons. Le tout permet bien sûr, de revenir à un breakdown ou bon vieux mid-pace death par la suite pour découper le tout et diversifier, question de ne pas sombrer dans l’unidimensionnel.
6- Un élément que j’apprécie beaucoup, lié à la rythmique, est la basse, qui est bien présente chez vous, de façon diverse.
a) Est-ce important pour vous justement la basse (contrairement à d’autres groupes où celle-ci est plus discrète) ?
Oui, en effet ! Personnellement, c’est l’instrument avec lequel j’ai commencé à jouer de la musique à l’âge de 8 ans alors, j’ai un attachement émotionnel avec cet instrument et je crois bien que c’est audible dans notre son final. Je compte bien sur notre dernier venu Virgilio à la basse pour perpétuer cette tradition.
b) Sert-elle d’amplificateur du coté brutal ?
Ce sont des fréquences vitales au niveau de la solidité et de la lourdeur dans la section des cordes. Souvent négligées au profit des guitares, c’est cette dernière qui apporte la fondation nécessaire pour ce qui constitue en final, un gros son massif contrairement à l’opinion publique qui croit que tout vient des guitares.
c) Basse et son étant finalement liés, avez-vous une certaine vision du son que vous voulez, ce qui implique la basse comme élément crucial ?
L’identité de Nervous Impulse et notre signature sonore a bien été ciblé par notre technicien de son Dmytro Bastanov voilà quelques années passé et comme je disais, la basse non seulement est un élément crucial au niveau des fréquences mais bien un outil fantastique pour ce qui est de créer certaines textures aux moments clefs.
7- On est obligé de parler du son mais par le biais guitares. Votre son est très agressif, massif et surtout vous intégrez deux guitares dans votre musique.
a) Est-ce pour justement avoir ce coté brut et agressif, tout en distillant des subtilités dans la brutalité (car oui, il y en a, comme parfois des lignes mélodiques soudaine contrastant avec la violence du reste et amplifiant du coup cette violence) ?
Oui, les contrastes et textures venant de plusieurs styles de musique (Hardcore-Powerviolence-Death-Grind) sont mis de l’avant constamment chez nous pour se renouveler et ne pas recréer un clone de la même chanson 30 fois d’affilée. Les guitares sont un beau medium pour apporter cette touche rafraîchissante voir certaines mélodies de temps à autre, question de surprendre un peu et de sortir du cadre régulier. Après une mélodie, quand on revient au brutal (ou vice-versa), le contraste à encore plus d’impact, comme manquer 3 marches en descendant un escalier. Exactement le même effet qu’un bon break down et revenir à 280bpm par la suite.
b) Cette volonté de deux guitares a-t-elle pu poser problème au début de votre histoire ?
Au contraire, depuis le début du groupe, le fait d’avoir 2 guitares, ouvre la porte à de multiples possibilités de combinaisons pour envoyer la purée et créer un effet de surprise ou encore un effet un peu plus 3D par moment.
8- On va faire plus simple maintenant, un peu plus relaxe. Quelques sont vos influences (musique et chant) ?
Facile, tout ce qui viens du monde de l’extrême (ou pas). Chacun dans le groupe a des influences de sources différentes, ce qui fait en quelque part notre force. Pour les chants c’est assez évident que nous avons des growls nord américains du death metal jusqu’à la furie épileptique du grind européen. Pour ma part, à la batterie, ça se résume bien comme ça aussi : Une dose de bon vieux death typique (Cryptopsy, Suffocation, Devourment, Dying Fetus….) bien mélangé avec du grindcore bien sauvage (Pigsty, Fleshparade, Fiend, Agoraphobic Nosebleed….) Sans oublier que les groupes avec qui nous avons participé à des splits cd dernièrement ont eu leur impact de près ou de loin au niveau de l’influence sur notre groupe. (Rubufasso Mukufo, Epicrise, Japanische Kamphörspiele, Brud, Meat Cutting Floor, Anüs, Unsu, Trepan’Dead, Set it Raw et Moregore).
9- Le coté graphique est intéressant sur vos productions solos. Il y a un coté peinture, en même temps qu’un fil rouge (le portrait). Donc, rebelote avec une question tiroir.
a) Y-a-t-il une signification derrière, servant une personnalisation de quelque chose ou d’humaniser un concept ?
Il y a toujours une représentation du vibe global soit au niveau lyrique ou attitude générale de chaque ouvrage qui est représentée via les graphiques. Pas toujours évident de mettre une image sur des mots ou imager un état d’esprit alors imaginez que c’est quand même un beau défi en ce qui attrait de la musique. Très important de capter l’attention à ce niveau car c’est le premier contact avec l’auditeur et peut facilement être le dernier. Ha ha ha surtout ces années-ci où tout vas très vite et la fenêtre d’attention que les gens ont à consacrer à des mois de travail est parfois résumé en une image dans un fil d’actualité ou 15 secondes du début de la première chanson d’un album, malheureusement.
b) Qui est derrière celles-ci d’ailleurs ?
Filip Ivanovic pour les deux premiers albums et j’ai pris la relève pour les splits, non pas que je soit meilleur, au contraire, mais le budget alloué pour ces exercices est moindre et on concentre nos ressources sur la sono question de donner un produit de qualité. Viens le moment où l’on regarde le maximum de ce qu’on peux faire soi-même. Exactement comme un nouveau propriétaire de maison, si vous appelez un plombier pour changer une cartouche ou un électricien chaque fois qu’il y a une plaque d’interrupteur à changer, vivement les dépenses abusives !
c) Avez-vous une vision derrière ce coté graphique et est-il facile à conciliez lorsqu’il s’agit de splits (avec une vision graphique pouvant être différente) ?
Pour les splits, c’est facile, nous sommes des formations différentes d’influences différentes alors le but c’est de trouver le point commun qui rallie tout le monde ou encore une direction neutre au milieu de tout ça ou on peux se retrouver. C’est quand même fun de faire tout ça.
10- Au sein de la scène québécoise bien riche que je découvre avec des groupes depuis quelques temps, comment vous situez-vous (de façon globale et plus particulièrement par la scène grind death) ?
Pas facile à situer en tant que tel car la scène ‘’Grind’’ en tant que tel ici n’est pas super grande au Québec, c’est axé Death et Tech de plus en plus donc ça fait de nous des irréductibles Gaulois (ref : Astérix) alors faudrait demander à nos amis de Holy Co$t ou encore Chadhel de vous hiérarchiser tout ça… Nous sommes amis et offrons un beau spectrum complet quand nous nous rallions pour se donner en concert à mon avis, alors pas besoin de chercher plus loin.
11- D’ailleurs, auriez-vous des recommandations à faire, temps que l’on y est (et aussi des suggestions de choses à éviter) ?
Si vous venez à Montréal, évitez l’autoroute 40 c’est toujours des bouchons interminables.
12- Votre musique est-elle un reflet du contexte environnemental et sociétale dans lequel vous vivez, moyen de mettre en exergue des problématiques n’étant pas nécessairement régulées par les représentants étatiques (hop, question philo) ?
Très bien résumé. L’inspiration vient à la fois oui, du contexte dans lequel nous vivons, qui est une source inépuisable et aussi de situations à caractère un peu plus international qui nous rejoint d’une manière ou une autre tel que nous avons discuté auparavant dans cette entrevue. Que ce soit de près ou de loin, nous vivons tous dans le même espace, notre belle planète à beau être divisée en différents pays, que qui affecte l’un fini toujours par avoir un impact chez l’autre tôt ou tard.
13- Un peu plus d’intimité maintenant, en rentrant dans un coté plus privé.
a) Que faites-vous en marge du groupe (travail, d’autres projets…) et est-ce que ça peut influencer votre musique?
Nous avons tout des vies très bien remplies, que ce soit travail ou passions…
b) Avez-vous des passions et hobbys incroyables, comme la collection de gommettes (ou du tout, Nervous Impulse est déjà bien dense) ?
Prime abord, nous sommes des gens axés très famille au départ. Certains sont submergés de travail, ce qui laisse peu de place à d’autres activités tandis que d’autres sont soit fans de sono, technologie informatique et rétro gaming. Déjà le fait d’avoir des familles et maisons à entretenir peuvent être en soi un projet à long terme !!!!
15- Comment vos proches perçoivent-ils votre musique et sont-il un regard extérieur intéressant ou fuient-ils terrifiés dès que vous entrez dans la même pièce qu’eux ?
Très bien reçu, même si on s’entend que le style ne fait pas l’unanimité en fait de préférences musicales chez tout le monde, je crois bien que les proches comprennent notre besoin et nous aiment assez pour nous laisser puiser ce que nous avons besoin d’aller chercher au niveau personnel dans notre musique.
17- Quels sont vos projets à venir concernant Nervous Impulse ?
Sortir un enregistrement (7 titres) que nous avons déjà sous la main présentement, faire repartir la machine live quand ce sera opportun ici (post-pandémie) et composer un nouvel album complet sont sur la table présentement. La virée de 10 dates en Europe comme prévu en 2019 avec UNSU est toujours de l’actualité, encore une fois, tout dépendant des conditions et restrictions voir même les coûts des voyages pour l’été 2022. Pas de répit pour le moment.
18- On revient un peu sur le groupe.
a) Comment le voyez-vous maintenant par rapport au début et par rapport à la scène québécoise (oui, je sais, c’est vache comme question) ?
Définitivement plus expérimenté avec un son très bien défini qu’au début, la recherche d’identité terminée, nous pouvons créer et performer de manière plus assumée maintenant, ce qui facilite les choses. Pour ce qui est de la scène, les gens ici savent exactement ce qu’ils vont avoir quand Nervous se produit en concert alors, ce n’est plus à prouver. Nous pouvons simplement nous présenter et avoir du plaisir avec ceux qui sont présents sans trop réfléchir comparativement à nos débuts. Beau luxe.
b) Pensiez-vous qu’un groupe aussi virulent aurait une vitalité aussi importante dans le temps ?
La question n’était sur la table à l’époque mais maintenant que tu soulignes, c’est vrai que nous polluons l’environnement à grands coups de décibels depuis un certain temps. Chaque bloc de notre évolution se sont fait un par un sans trop penser au prochain à vrai dire. Nous canalisons toute l’énergie possible à fond dans ce que nous faisons présentement et ainsi de suite. En final, c’est vrai que c’est un beau parcours. Nous sommes très chanceux d’avoir survécu à tant de chemin et nous avons de quoi être très fier selon moi.
c) Que souhaitez-vous pour votre groupe ?
Encore un beau 10 ans de plus à rencontrer des gens passionnés et voir des amis d’une valeur inestimable à chaque semaine.
d) Vous a-t-on déjà dit que vous étiez de grands malades (mais que c’est ça qui est bon!!!) ?
Ho oui ! Probablement un des plus beau compliments qu’on puisse nous faire. Ça veut dire, mission accomplie !!!!
19- Merci à vous d’avoir pris le temps de répondre à mes questions (peut-être étranges parfois…). Je vous laisse conclure comme vous le souhaitez !!
Merci à toi, et à ceux qui prendront le temps de lire cette entrevue. Peut-être qu’on se verra en quelque part en France été 2023… qui sait !