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Sublime the decline est le 7è album des nancéens de Mortuary. Une occasion parfaite pour discuter de cet album et un peu du reste, en remontant aussi dans le temps (mais version zen, faut pas déconner). Le groupe nous offre un regard sur une partie de leur carrière et un avis sur divers sujets. Jean-Noël, bassiste de son état et Pat qui est au chant on répond à cette salve de question.

1- Bonjour à vous ! Comment ça va ? La forme et tout ? On va commencer simplement (quoique…) avec un résumé de votre carrière depuis 1989.

Jean-Noël (basse) : Salut, ça va bien, merci.
Alors, pour essayer de faire court, nous avons sorti 3 démos (en 1990, 1992 et 1994), et 7 albums (1996, 1998, 2003, 2010, 2016, 2019 et 2023).
Nous pratiquons un Thrash/Death depuis toujours, même si nous avons évolué pour en arriver sur 1 tendance plus Death ces dernières années, mais toujours en incorporant des passages Thrash, ainsi que Hardcore/Punk, voire Black Metal par moments. Nous cherchons toujours également à ajouter quelques passages mélodiques, marque de fabrique depuis nos débuts, ce qui permet d’aérer 1 tant soit peu les compositions.
Nous avons joué avec beaucoup de groupes, et notamment cette tournée européenne en 2018 avec Vader et Entombed, 1 souvenir qui restera à jamais gravé dans nos mémoires, encore + avec la disparition prématurée de Lars Goran Petrov, chanteur d’Entombed...

2- Vous proposer une approche intéressante du death depuis vos débuts, intégrant divers styles, offrant un rendu très rentre-dedans et direct dans le foie sans préavis. Est-ce une volonté depuis le début de pouvoir offrir un exutoire et une modulation de la violence ou ce n’est qu’un hasard ?

J.N. : J’ai répondu partiellement à cette question juste avant. Oui, ce n’est pas 1 hasard, nous souhaitons apporter 1 peu de relief à notre musique et ne pas jouer le + vite possible ou surenchérir dans la violence pendant tout 1 titre. Cependant, nous avons quelques morceaux assez courts (Televiolence, Cheptel par exemple) qui nous permettent de tout lâcher pendant 1 ou 2 mns !!
Alex, 1 des nos guitaristes, pilier depuis + de 25 ans du groupe, aime également apporter 1 touche de mélodie en proposant de très beaux solos sur certains titres.

3- On va parler un peu de votre dernier album ‘sublime the decline’. Pour commencer, par rapport à votre premier album, d’un point de vue musical, est-il différent et si oui, sur quels aspects ?

J.N. : Par rapport à notre 1er album (Hazards Of Creation), le style a bien évolué. C’est bien plus Death Metal qu’en 1996, mais nous continuons à toujours intégrer des parties Thrash et de la mélodie à certains endroits.

4- Cet album semble concentrer et pointer les erreurs de l’humanité, puisant vraiment dans une période plus concise de notre civilisation (maximum les 40 dernières années et plus sur l’accélération technologique avec les dérives). Est-ce le point de convergence des thématiques de vos précédentes productions et un besoin de vraiment poser un constat, avec une forme de cynisme ?

Pat (chant) : On ne sait pas si nous avons commis des erreurs, l'avenir nous le dira. Il y a deux approches différentes : une positive et l'autre négative. Les deux sont intiment liées, c'est certain. Notre technologie s'est développée de façon considérable. Apportant le confort, la sécurité, une espérance de vie allongée mais elle a aussi engendré de l'addiction, de l'immobilisme et une grande production d'effets secondaires qui affectent notre santé. C'est paradoxal. On accroît notre temps sur cette planète mais c'est pour y souffrir plus longtemps.

5- Des titres renvoient à des œuvres (‘some meat to eat’ m’évoque ‘Soleil vert’) ou font des liens plus sociologiques. Ce n’est clairement pas un hasard. Est-ce dû à un besoin d’expulser de vous tout ce dégoût des aspects négatifs de notre civilisation ou plus l’évolution de vos vies avec l’avancée dans l’âge et une réflexion profonde ?

Pat : En prenant de l'âge, il est vrai que la vision de ce qui nous entoure m'apparaît différente, et m'affecte un peu plus chaque jour. J'avoue que beaucoup d’événements me contrarient et me mettent mal à l'aise, comme un sentiment étrange de ne pas être au bon endroit, bien que je ne me dissocie pas de l'impact que ma façon de vivre, de consommer a eu un effet négatif dans ce qui nous arrive. Je suis aussi responsable que tout le monde de cette civilisation qui se meurt. C'est être conscient et l'immobilisme qui est insupportable. La majorité de la planète est prise en otage dans un mode virtuel qui l'avale lentement, nous rendant insensibles, désœuvrés, désemparés à tout ce qui nous entoure. L’événementiel prime sur la conséquence. Et cela nous sera fatal.

6- Il y a vraiment des titres qui posent une actualité à notre époque (‘Oxygène’), proposant dans le même temps des niveaux de compréhension, certaines choses étant liées les unes aux autres. Peut-on parler d’une mise en avant des dérives de notre système sociétale, que vous mettez en lumière ?

Pat : Oui, tout à fait. Nous ne sommes pas là pour avertir ou faire la morale. Nous n'en avons pas le droit ni la légitimité. C'est juste un constat, comme si nous mettions sur pause l'actualité, le temps, afin de noter ce que l'on voit et qui nous affecte.

7- Il semble que cet album ait un aspect plus intime. Certains aspects marquent cette impression.
a) Vous intégrez des titres en français, où les textes sont très pertinents et réfléchis. Est-ce un besoin qui devenait une obligation ou est-ce plus un moyen d’impliquer l’auditeur mais aussi de poser un aspect plus philosophique ?

Pat : Il n'est pas toujours simple de retranscrire dans une autre langue des émotions ou certaines idées. Le français me le permet un peu plus et permet aussi de jouer avec les mots, et cela me plaît beaucoup. Cela renforce l'imagerie cynique du message à faire passer, et renforce le côté impactant de celui-ci.

b) Il y a aussi une sorte de narration ici et là, cassant le 4è mur et nous mettant au centre de l’album, avec des thématiques purement death (l’anthropophagie indirecte, la surconsommation…). Est-ce un moyen de créer un lien avec l’auditeur et de le pousser aussi à la réflexion, l’incitant à aller plus loin que la nature de la musique ?

Pat : Cela permet à l'auditeur de rentrer plus aisément dans l'univers du titre. C'est pour lui un court voyage de quelques minutes dans notre vision, où il va rencontrer des images singulières, des concordances avec sa façon de penser ce monde, c'est certain. C'est un partage narratif. Lorsque nous avons terminé l'écriture d'un album, musiques et textes ne nous appartiennent plus, c'est celui qui écoute qui en devient le propriétaire.

c) Même certains aspects purement musicaux joue sur l’aspect intime (jouant avec les codes des styles). Avez-vous intégrez cet aspect dans la logique de l’album ou est-ce venu pendant l’écriture de celui-ci, découlant naturellement de votre travail ?

J.N. : Il n’y a rien de préprogrammé dans l’écriture de la musique, tout vient naturellement, même si, bien évidemment, nous ne nous contentons pas d’enchaîner les riffs sans une certaine logique et continuité. 1 titre peut démarrer Thrash ou Death, et 1 peu plus loin incorporer des parties Hardcore ou Black. Nous n’avons pas de limite, tant que ça sonne bien, c’est le principal.

8- ‘Oxygène’ aborde plusieurs points, en jouant sur les mots (c’est très subtil en même temps que redoutable). Et ce titre amène des chants d’enfants en fin de titre. Peut-on y voir un jeu avec les nouvelles générations, en même temps que de pouvoir poser un constat, un questionnement et amener peut-être une voie de réflexion ?

Pat : Comme le dit un proverbe indien, je crois, « Cette terre ne nous appartient pas, elle est à nos enfants, ils nous la prêtent seulement ». Nous en avons fait n'importe quoi et ils sont les victimes collatérales de notre orgueil, de notre mépris, de tous ces maux que nous avons engendrés. Ce sont eux, qui dans un avenir proche, vont en faire les frais. C'est pour cela qu'ils interviennent sur la fin d'Oxygène pour nous marteler, en quelque sorte que nous les avons condamnés. Une seule phrase, comme une rengaine qui dérange et reste en tête.

9- ‘Sublime the decline’ est-il un aboutissement des trames des albums, partant de quelque chose de large pour arriver finalement le résultat final : le déclin de l’humanité (sous divers aspects)?

Pat : Non, car les anciens albums avaient des sujets un peu différents, même si en creusant bien on peut y voir un lien, c'est certain. « Sublime the Decline » est la suite narrative et le futur de ce qui avait été esquissé sur « the Autophagous Reign ». Ce n'est pas un concept, c'est la réalité. Mais, nous ne sommes pas à la fin du cycle. Le reste est en cours d'écriture et explorera ce que nous pourrions devenir. Ce sera à découvrir sur le prochain album que nous sommes en train d'écrire.

10- Cet album est-il plus une métaphore de notre société, en même temps qu’un moyen de se foutre un coup au pied au cul ou est-il plus compliquer que ça, car il y a des éléments qui sont plus philosophiques ?

Pat : J'aimerais plus que ce soit un réel élan de remise en question qu'une simple métaphore qui n'aurait pour finalité que de souligner et d'affirmer notre résignation. Mais en sommes- nous capables ? Dans un monde où l'emballage est plus important que le produit, où notre peur de mourir n'a d'égale que notre peur de vivre. Nous sommes plus enclins à faire un spectacle de notre fin que de se surpasser ensemble et l'y repousser à plus tard. Dans ce monde sur-consumériste, nous avons faim de notre fin.

11- Du coup, dans votre évolution musicale, comment placer vous cet album par rapport au reste de la discographie ? N’y aurait-il pas un aspect temporel diffus depuis le début, glissant l’idée de période ? Une variation dans les thématiques ou les approches ?

J.N. : Cet album est musicalement la suite logique à The Autophagous Reign. Cependant, il est bien plus sombre et varié que TAR. Je pense que c’est dû à cette longue période de Covid qui nous a obligés à rester confinés pendant plusieurs mois. Nous avons été coupés en pleine période de promotion de TAR, et inconsciemment, la composition de ce nouvel album s’est révélée bien + sombre et malsaine, notre état d’esprit s’étant trouvé perturbé par cette pandémie !!

12- Avec tout ça et ce recul, comment définiriez-vous le death que vous proposez, si vous deviez lui donner une étiquette (oui, la question est vache) ?

J.N. : C’est du Death/Thrash brutal, mais avec des parties plus mélodiques. Nous n’aimons pas trop les étiquettes, trop réductrices à notre goût, et nous préférons laisser le soin aux auditeurs de nous classer où bon leur semble.

13- Patrick et Jean-Noël, que diriez-vous aux jeunes que vous étiez en 1989, concernant Mortuary et votre carrière ? Et auriez-vous cru être toujours là 35 ans plus tard ?

Pat : Croyez en vous et n'écoutez pas les autres. Soyez-vous, les autres sont déjà pris.

J.N. : Faites-vous plaisir avant toute chose. Monter 1 groupe en pensant être les nouveaux Metallica ou Slayer ne sert à rien, il faut simplement commencer par jouer pour soi, et ensuite faire découvrir sa musique au reste du monde.
Il est clair qu’être toujours présents sur la scène au bout de 35 ans nous fait extrêmement plaisir, mais au prix de combien d’efforts et de sacrifices !! Quand nous avons créé Mortuary, notre ambition était d’aller le plus loin possible en y prenant le maximum de plaisir. La musique est notre passion, c’est ça qui nous pousse à toujours continuer encore et encore.

14- Avez-vous certains regrets depuis 1989 (sans que cela soit négatif car chaque choix façonne la vie) ?

J.N. : Oui, j’aurais souhaité être batteur, mais cela date de bien avant 1989, ha ha !! Sinon, des regrets, on peut toujours en avoir, dans la mesure où notre carrière aurait peut-être pu être plus fournie en termes de concerts, de reconnaissance aussi (dixit certains médias), mais bon, c’est comme ça... Nous ne regrettons pas le chemin parcouru toutes ces années, avec plein de rencontres, de galères, mais aussi, et heureusement, plein de souvenirs extraordinaires que seule la musique peut procurer.

15- Et humainement, qu’en découle de Mortuary depuis 1989 ?

J.N. : Nous sommes toujours aussi cons, ha ha !! Plus sérieusement, nous avons gagné en maturité en vieillissant, ce qui est plutôt normal comme évolution. Notre vision des choses a changé aussi, nous prenons beaucoup plus de recul qu’à 20 ans où nous étions beaucoup plus fous-fous !!

16- Un peu de nostalgie. Vous rappelez-vous pourquoi vous avez créé Mortuary et les influences d’alors ? Quels regards avez-vous sur cette période (sachant que j’avais 11 ans à l’époque. Hum , désolé pour le coup de vieux relatif…) ?

J.N. : Je jouais à l’époque dans 1 groupe plutôt Heavy/Speed, et j’avais franchement envie de monter 1 groupe de Thrash, style que j’adore par-dessus tout !! J’ai rencontré Pat lors d’1 concert commun pour 1 fête de la musique où nos 2 groupes respectifs jouaient ce jour-là. Nous avons beaucoup discuté et lorsque j’ai proposé à Pat de créer 1 groupe de Thrash, il s’est révélé très enthousiaste à ce projet car lui aussi s’ennuyait 1 peu dans son groupe. Nous nous sommes revus quelques jours + tard, et c’est ainsi que tout a commencé.
Nos influences étaient très axées sur l’explosion du Thrash et Death à cette époque, mais sans oublier nos racines Heavy avec Iron Maiden, Scorpions, Motörhead, Accept....
C’était 1 période exceptionnelle, nous découvrions de nouveaux groupes chaque semaine, nous avons eu la chance d’assister à l’éclosion de tellement grands groupes, comme Metallica, Slayer....

17- Question plus difficile : quelles sont vos influences maintenant et quel effet cela fait-il de savoir que vous êtes aussi devenus une influence ?

J.N. : Nous avons tous des influences très diverses qui vont bien au-delà du Metal. Je pense très franchement que quand tu joues dans 1 groupe, il est extrêmement intéressant d’écouter d’autres styles musicaux qui te permettent de t’évader, musicalement parlant, et de rester productif et imaginatif pour tes propres compositions. Maintenant, et d’1 point de vue personnel, je reste très influencé par le Thrash, old school ou non, de jeunes groupes comme Crisix étant très doués à renouveler ce style.
La 2è partie de ta question est très intéressante et surtout d’actualité car lors d’1 de nos récents concerts, 1 personne est venue me dire que Mortuary était 1 influence pour elle. C’était très flatteur et gênant en même temps, et je ne pensais pas du tout qu’1 jour nous serions 1 influence pour qui que ce soit. Cela nous fait très plaisir, on va pouvoir se la péter maintenant, ha ha !! Je plaisante, bien sûr.

18- Quel est votre regard sur la scène extrême depuis vos débuts et existe-il des aspects qui vous rendent perplexes ?

J.N. : C’est 1 scène, comme toutes les autres d’ailleurs, qui devient plus que saturée. Tous les jours de nouveaux groupes émergent, et les meilleurs sont malheureusement noyés dans la masse. C’est la course au plus grand nombre de vues sur Youtube. Ce qui me gêne beaucoup, c’est que le visuel semble de plus en plus primer sur la qualité de la musique, et c’est vraiment dommage.
De nos jours, beaucoup de gens ne prennent plus le temps d’écouter 1 album en entier, tranquillement assis dans leur canapé. Ils écoutent ½ morceau d’1 groupe et passent à autre chose... La musique est devenue 1 consommation de masse, au détriment de la qualité.

19- Comment percevez-vous cette surenchère de groupes, par la grâce de la technologie et des sites de partages, streaming et autre ?

J.N. : Je viens de répondre à cette question juste avant. C’est sûr que maintenant, tout groupe peut mettre sa musique en ligne, et donc les groupes les + intéressants se retrouvent noyés dans la masse, à moins d’être signés sur de grosses maisons de disques qui sauront les faire sortir du lot.

20- Avez-vous trouver un équilibre entre vie professionnelle, vie privée et Mortuary ?

J.N. : Oui, c’est 1 passage obligé, sinon ça explose d’1 côté ou de l’autre. Ce n’est pas toujours simple au quotidien, nous refusons parfois des concerts car 1 musicien a 1 obligation professionnelle, voire privée. Mais nous connaissons tous les règles du jeu et les acceptons.

21- Et à côté de Mortuary, certains d’entre vous ont-il d’autres projets et quels sont vos métiers (conciliable facilement avec le groupe?) ?

J.N. : Concernant nos métiers, Pat travaille dans 1 supermarché (ce qui nous renvoie à la question précédente sur les difficultés de concilier la musique en groupe avec sa vie professionnelle), Alex (guitare) est auto-entrepreneur dans le bâtiment, Gautier (guitare) donne des cours de guitare et va reprendre des études de comptabilité, Jo (batterie) et moi-même travaillons dans l’administration.
Pour nos projets, Alex a créé Rock’n Child depuis plusieurs années, projet ayant pour objet de lutter contre la mucoviscidose. Il a déjà réalisé 3 albums pour ce très beau projet. Jo et Gautier sont également musiciens dans Mercyless, groupe mythique de la scène Death Metal française. Pat lit beaucoup à ses heures perdues, et de mon côté, j’aime beaucoup la photographie et je pars souvent en balade pour photographier paysages et tout animal passant près de mon objectif. C’est tellement ressourçant et reposant d’être au contact de la nature.

22- Qu’écoutez-vous en musique et avez-vous des conseils de styles ou artistes à faire découvrir ?

J.N. : Là aussi, nous écoutons plein de styles et groupes différents, trop longs à énumérer ici. Pour exemple, d’1 point de vue personnel, j’ai découvert 1 groupe qui s’appelle Archive, pas du tout Metal. J’ai eu l’occasion de les voir en concert en fin d’année dernière, c’était juste assez exceptionnel. De même avec Heilung, groupe plutôt tribal, qui est tout simplement excellent en live !!

23- De manière plus ouvertes, quels sont vos goûts en matière de littérature et cinéma (voir théâtre ou que sais-je d’autres) ? Certains peuvent-ils transparaître dans Mortuary (je pense à ‘Soleil vert’ de Richard Fleischer) ? Des conseils à prendre ?.

Pat : Pas de livres en têtes car la liste serait trop longue mais des auteurs : Zafon, Murakami, Claudel, Lemaitre, Merle, etc.…

J.N. : En littérature, j’aime beaucoup Stephen King (surtout ses anciens romans), Graham Masterton, Maxime Chattam, Sire Cédric.... En cinéma, je suis très ouvert, mais je suis bien évidemment très fan de films d’horreur (Bad taste, Braindead, les sagas Freddy, Vendredi 13, Massacre à la Tronçonneuse, Evid Dead....), mais aussi quelques bonnes vieilles comédies comme les cultissimes Les Tontons Flingueurs, Ne Nous Fâchons Pas, Les Bronzés 1 et 2, La Cité De La Peur.... La liste est longue.... Je suis également très friand de théâtre, quelques pièces assez récentes sont vraiment excellentes (Le Clan des Divorcées, par exemple, de et avec Alil Vardar, ou Abracadabrunch, toujours avec le même Vardar).

24- Quels sont les projets actuels pour Mortuary et les prévisions? Pourrais-je rêver d’une tournée Mortuary, Inhumate, Depraved et Blockheads ?

J.N. : Nous avons quelques dates de prévues dans les prochains mois, et nous avons commencé à travailler sur le prochain album.
Quant à ton rêve, il me semble compliqué à réaliser car j’ai cru comprendre qu’Inhumate allait mettre 1 terme à sa carrière. Cependant, nous aimerions beaucoup tourner avec Depraved, groupe que nous adorons aussi bien musicalement qu’humainement !!

25- Merci à vous du temps pris pour répondre à mes questions, parfois longues. Je vous laisse conclure comme vous le souhaitez !

J.N. : Merci à toi pour ce questionnaire marathonesque, nous en sommes venus à bout, ouf, ha ha !! Beaucoup de questions très intéressantes, c’est cool.
Sinon, je vais rester assez classique, merci aux fans de nous suivre depuis si longtemps (ou pas pour ceux qui nous découvrent maintenant), n’hésitez pas à vous déplacer aux « petits » concerts, la scène underground a besoin de vous pour découvrir les talents de demain.
A bientôt en concert ou ailleurs !! STAY BRUTAL !!

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