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Mormieben m'avait bien surpris avec leur album 'De Charybe en Scylla', qui reste une excellente découverte. L'idée de continuer par une interview est assez logique, histoire de creuser un peu plus le sujet et un peu autour. Et d'éclaircir certains éléments. L'interview a pris un peu de retard (c'est parfois compliqué entre les métiers, imprévus et autre) mais qu'importe, la voici enfin, dans sa magnificence (oui, c'est un poil pompeux). Gobrian (chant), Gp (compositeur) et Josselin (Batterie) ont répondu au flot des questions qui a écumé sur leur écran.
Logo et photo en direct du groupe.

1- Salutation à vous tous ! Comment allez-vous en ce grisante fin d’année ? Bon, si on commençait en ayant la narration de l’histoire de Mormieben ?

GOBRIAN : Au départ, moi, j'étais au lycée avec Jordan. Il m'a un jour confié qu'il montait un groupe avec son frère Clément, et son pote Josselin. Il m'avait aussi dit qu'ils recherchaient un chanteur. Je me suis proposé, et l'aventure commença comme ça.

2- Existe-t-il une signification derrière le nom ou c’est juste un nom venu comme ça, qui pète pas mal quand même ?

Josselin : Mormieben vient de la signification « fils de la mer » en breton
GOBRIAN : Il en existe une en effet, MORMIEBEN est l'assemblage de MOR (mer en breton), et MIEBEN (fils). Ce qui donne "fils de la mer" :)

3-Vous évoluez dans le pirate metal et proposez donc tout un univers rattacher à la piraterie.
a) Je trouve ce terme un peu flou. Comment percevez-vous le genre et selon vous, quels sont ses codes spécifiques ?

GP : Je suis pas certain que ce soit super pertinent de définir le genre par rapport au thème des paroles, car après on se retrouve avec un genre « fourre-tout » qui au final ne dit plus grand chose à propos de la musique elle-même. Pour ma part, je perçoit Mormieben comme à la croisée de plusieurs genre, tel que le folk, le power, le black, le death, etc... A la compo, le genre est adapté en fonction de ce qui est raconté au chant, de ce qui se rapproche au mieux de l'émotion que l'on veut retranscrire dans la musique. Ca donne une certaine flexibilité qui à mon sens permet de mieux coller à l'esprit du concept-album, car de nombreuses émotions bien différentes sont véhiculées tout au long de l'histoire que l'on raconte. Je dirai cependant qu'une constante de l'album, c'est le côté folk, qui sert principalement à imager le côté pirate dans la musique.
Josselin : Personnellement, le genre n'est pas à proprement défini par une rythmique ou un genre, tant que l'ambiance « pirate » ce fait ressentir à travers la voix, ou l'ambiance musicale c'est le principal, après on peux très bien faire une ambiance black ou death ou encore hardcore tout en mélangeant l'ambiance pirate.
GOBRIAN : Cette sous-famille du folk metal est formidable de par son absence réelle de code musicaux imposés. Nous avons une liberté artistique totale, car il suffit simplement de rajouter notre univers ainsi que le folklore historique pirate.
Ce qui nous permet de faire voyager aisément à travers notre album, grâce notamment aux influences exotiques selon la destination choisie.

b) Est-ce un choix réfléchi de naviguer dans ce genre ou est-ce venu progressivement, quand les idées de créations devenaient plus claires ?

Josselin : Au tout début du groupe on faisait du punk celtic, et on a voulu vite changer car cela ne nous correspondait plus vraiment mais on aimait la consonance celtique et les histoires des marins et pirates, et un jour Gobrian nous a fait découvrir le style « pirate metal » à travers « Alestorm », une voix rauque et un accordéon très prononcé.
GOBRIAN : A partir du moment où MORMIEBEN fût fondé, il était clair que nous ferions du pirate metal.

c) Appuyez-vous plus sur certains aspects, par rapport à d’autres formations dans le même registre ?

Josselin : On se fait influencer, certes, par d'autres groupes qui ont bercé nos oreilles musicales tel que Finntroll, Finsterforst... mais comme les groupes de pirate metal n'est pas répandu et le seul nom qui viens en tête pour ceux qui connaisse le style c'est « Alestorm » du coup non on ne s'inspire pas de groupes similaires.
GOBRIAN : Nous souhaitons appuyer sur des chansons contées, comme si le MORMIEBEN avait réellement existé dans l'histoire. Et que c'était son équipage qui le racontait avec ses mots, avec sa mythologie et ses croyances d'époque.

4- Je trouve que vous développez par moments des phases plus axées black metal (ce qui amène une autre dimension et appuie votre côté épique). Est-ce un élément qui est important pour vous, vous offrant la possibilité de vous éloigner du style de base et de créer votre voie ?

GP : C'est un élément qui s'adapte bien aux moments plus sombres ou épiques à mon sens. Donc oui, c'est un élément qui me semble important, qui permet de véhiculer certaines émotions dans certains passages de l'histoire. Je pense que cela fait parti de l'identité du groupe et donc oui, cela permet de poursuivre notre propre voie.
Josselin : Comme le style pirate metal n'est pas a proprement défini on peut se permettre de rajouter un coté plus sombre à certaines chansons, après personnellement je ne suis pas très black metal et je ne me verrai pas faire tout un album de black si ce n'est pas fait à notre façon.
GOBRIAN : Cela rajoute une corde à notre arc. Nous aimons montrer que nous pouvons passer d'une chanson festive, à une chanson énervée, à une chanson puissante et mélancolique, de sorte que le spectateur ressente les chansons à travers toutes ses émotions, et pas seulement que par ses oreilles. Elles doivent marquer aux tripes. Le côté Black de certaines de nos chansons appuie les moments de désespoir, de mélancolie, mais aussi de colère.

5- Je fais ce lien car votre album ‘De Charybde en Scylla’ développe cet axe black metal. Mais avant de creuser un peu plus, pouvez-vous nous expliquer le concept derrière celui-ci, étant un concept album ?

GOBRIAN : Cet album conte un tour du monde du MORMIEBEN, partant de son port d'attache ( l'île de Gerber), pour y revenir à la fin. Pendant ce périple, son équipage traversera bien des épreuves pour le boucler. On peut savoir où se trouve le MORMIEBEN dans l'album en fonction de l'influence exotique des mélodies, et en écoutant bien les paroles.

6- Vous immergez l’auditeur dans votre histoire et le périple du Mormieben (avec ce nom qui fait à la fois un peu black et celtique), à travers diverses ambiances propres à chaque titre.
a) Le périple du navire est-il un moyen de permettre d’aborder divers aspects de la vie des pirates et plus globalement de la piraterie ?

GOBRIAN : Oui c'est l'idée.

b) Est-ce une vision romancée ou vous êtes vous appuyés sur des faits existants, voir même de cas de pirateries ?

GP : On s'est entre autre amusés à réadapter certains événements historiques à notre sauce, en impliquant secrètement le Mormieben (e.g. James Cook décédé à Hawaï car on a volé le trésor des locaux, Singapour repris par une autre nation car on a volé le stock de poudre et les occupants n'ont pas pu se défendre, la mythique île de Libertalia, ...).
GOBRIAN : Tout les récits des mers racontent ce qu'à vécu l'équipage le racontant, en le romançant plus ou moins, et en l’interprétant avec leurs yeux et leur connaissances. Le MORMIEBEN n'échappe pas à cette règle.

c) Vous avez aussi une façon particulière de narrez le récit. Il y a ce coté qui me rappelle un peu la vision live de Macabre (avec ce coté histoire racontée) mais aussi, je n’en est pas parlé dans la chronique, il y a parfois le 4è mur que vous faites tomber, incluant de fait l’auditeur. Est-ce un biais que vous avez trouvé pour impliquer l’auditeur ?

GOBRIAN : Nous essayons de raconter à travers de vielles expressions, de l'argot.... Nous essayons de raconter en ancien français dès que nous le pouvons (on espère le faire de plus en plus), pour pouvoir rendre crédible le récit dit "historique" de nos chansons. Nous emmenons ensuite nos auditeurs comme nos spectateurs, dans l'ambiance, pour qu'ils puissent voyager le mieux possible avec nous à travers cet album. Nous souhaitons que ce soit une superbe expérience à vivre avec nous.

7- Doit-on prendre littéralement le concept de l’album ou existe-t-il un autre niveau de compréhension, qui serait plus symbolique voir peut-être effleurer des thèmes plus philosophiques, que les valeurs de la piraterie portait ? Ou non, je vais bien trop loin, je dois me calmer ?

Josselin : On peux s'arrêter juste à un concept-album, à notre échelle c'est déjà beaucoup, et on a encore du mal à réaliser qu'on a réussi à sortir un album qui à dépassé toute nos attentes.
GOBRIAN : On va appliquer des calmez-vous.

Nan plus sérieusement, ce qu'il faut savoir c'est qu'il existe un lien entre tous nos CDs sortis jusqu'à présent, que c'est une histoire contée depuis nos débuts, et qu'elle continuera encore tant que le MORMIEBEN sera. Et aussi que l'île Gerber a existé, et que nous avons trouvé son emplacement. Libre à vous de le trouver aussi grâce à notre second album !

8- Votre album porte aussi différentes strates (sonores ou musicales), servant à l’immersion ou à offrir un puissant côté épique parfois. Et cela passe par un panel émotionnel.
a) Est-ce un moyen à la fois puissant et efficace de pouvoir inclure l’auditeur (que ce soit via la mélancolie de ‘Encalmines’ que les parties plus furieuses ou encore le point de recul qui, ici et là, amène une vision plus globale un instant) ?

GP : Tout à fait. Je pense que l'idée c'est limite plus de raconter une histoire, que de faire un album dans tel ou tel style de musique. Fatalement, avoir des éléments qui permettent d'appuyer l'histoire sont les bienvenus. C'est comme cela qu'on se retrouve à faire varier les genres, à avoir une instrumentation qui changent pas mal en fonction des titres (tout un ensemble de percussions en bois sur Hawaï, des intru plus asiatiques sur Japon, Sitar sur Indes), des éléments d'ambiance sonore qui viennent renforcer l'immersion dans certains passages (e.g. bruits de mer calme sur Encalminés, bruits de jungle sur Hawai, ect...)
GOBRIAN : Chaque chanson a son influence propre qui fait en sorte d'emmener son auditeur à l’intérieur de l'univers de celle-ci. Cela permet de renseigner sur où cela se passe, et comment. C'est pour rendre meilleure l'immersion.

b) Les sonorités, tout comme les divers arrangements et ajouts sonores apportent aussi beaucoup à l’immersion. Le travail sur cet aspect est-il différent que la composition des titres en eux-mêmes ?

GP : Les paroles et l'histoire entière ont été écrites avant la partie composition. Quand est venu le moment de la compo, j'ai cherché à inclure des éléments qui appuient ce qui est raconté dans les paroles. Donc tous ces arrangements / effets sonores ont été pensés au moment de la composition et sont partie intégrante de chaque titre.
GOBRIAN : Non, tout est traité au même moment, seuls les correction, améliorations viennent ensuite. Nous trouvons d'abord où aller avant de créer.

c) Ces strates sont-elles un lien avec le déroulement du récit et de la hiérarchisation de celui-ci ?

GP : Tout à fait. Comme dit précédemment, tout cela sert à enrichir ce que le capitaine raconte pour augmenter l'immersion.
GOBRIAN : Oui.

9- Votre approche est plus singulière que les groupes de pirate metal (et qui est un genre un peu fourre-tout, au vu des groupes se revendiquant ou qui sont inclus dans le genre). La grosse référence du genre étant Alestorm. Pourtant, vous êtes très différents musicalement, vous éloignant des poncifs du genre. Bon l’intro de la question est finie.
a) Comme je le disais, vous développez un forte section plutôt black metal, que ce soit dans des structures, des riffs plus appuyés sur ce genre ou l’utilisation du clavier. Et cela vous permet d’appuyer une approche modulée du genre. Est-ce un élément important pour vous, dans la structuration de votre vision musicale ?

GOBRIAN : Pour appuyer certaines émotions et situations contées, oui.

b) Il y a des moments où il semble que vous utilisez des instruments traditionnels (il me semble qu’il y a quelque chose qui se rapprocherait d’une vielle à roue à un moment), faisant là aussi un lien avec le black et ses diverses chapelles (ambient et folk notamment). Avez-vous donc inclus des instruments traditionnels ou est-ce le travail sur le clavier qui donne cette illusion ?

GOBRIAN : Pour nous l'ajout d'instruments traditionnels est essentiel à la crédibilité de nos chansons, je rappelle que nous faisons partie de la famille folk metal :)

c) Cette navigation dans différents genre est-elle un élément clé de votre fonctionnement ?

GP : Absolument ! Si tu as compris cela, je pense que tu as bien saisi l'approche musicale de Mormieben.
GOBRIAN : Oui, nous sommes absolument libre dans nos compositions et nous adorons ça.

d) Du coup, peut-on considérez que le terme pirate metal, en ce qui vous concerne et juste pour donner une définition indicative à ce que vous faites ?

GP : A mon sens, même si cela ne dit pas forcément grand chose sur la musique en elle-même, les gens voient le mot pirate et savent un peu plus à quoi s'attendre : ça va parler de pirates, et ça donne le ton/thème des histoires que l'on raconte. Ensuite, à nous d’entraîner les curieux dans notre univers via les histoires et la musique !
GOBRIAN : Pour nous, le terme metal pirate étant un sous genre du folk metal, nous considérons pirate metal à partir du moment où le folklore pirate est ajouté aux compositions metal. Tout simplement. Ce qui nous permet de nous libérer des codes traditionnels d'un genre musical en particulier.

En ce qui nous concerne, nous nous revendiquons pirate metal de part les styles de musiques abordés, ainsi que par les thématiques de nos chansons.

10- Peut-on penser sereinement que vous êtes plus à la croisée du pirate metal, du folk et d’autres styles, ce qui complique de définir votre musique ?

GP : Tout à fait, je renvoie à ce que j'ai dit plus haut dans certaines réponses.
GOBRIAN : Pas du tout calme toi, MORMIEBEN c'est du pirate metal, point barre. C'est notre interprétation, voilà tout :)

11- Quelles sont les influences derrière le groupe ?

GP : Antti Martikainen, Finsterforst, Equilibrium (plutôt les vieux album folk), Finntroll, Insomnium, Moonsorrow
GOBRIAN : Running Wild, Finntroll, Finsterforst....etc

12- En regardant un peu vos visuels et lives disponibles, il semble que vous mettez un point d’honneur à amener aussi une immersion visuelle, avec le décorum et les costumes. Est-ce un moyen d’offrir au public, outre une immersion plus puissante, un moment d’évasion du quotidien ?

Josselin : Totalement, le live permet pour nous d'offrir un moment de théâtre à travers la musique, cela fait partie de nous depuis qu'on a commencé ce style de metal.
GOBRIAN : Nous essayons d'offrir une expérience complète à travers un spectacle embarquant quiconque venant le voir.

13- Le fait que vous soyez de Clisson est-il l’origine du choix musical ou est-ce venu par un mélange des multiples goûts musicaux de chacun ?

GP : pas tellement pour ma part. J'ai découvert le metal avant le hellfest. Heureuse coïncidence que d'avoir un gros festival de metal proche de chez soi donc ! (si c'était ça la question ?)
Josselin : Alors on n'est pas de Clisson mais le noyaux vient d'Aigrefeuille sur Maine, une commune juste à coté de Clisson, sinon au début on écoutait tous du rock/metal à cette époque et on a décidé dans faire un groupe, certains maintenant écoutent peu voir plus vraiment de metal (pour ma part je précise) mais ça nous empêche pas d'aimer ce que l'on fait.
GOBRIAN : Pas du tout, c'est venu un jour en répet', d'un souhait qui voulait allier passion et fascination historique, au style de musique que nous aimons.

14- Tiens, comme on y est, qu’écoutez-vous, au-delà des influences du groupe ?

GP : durant la composition de l'album, je me suis mis à écouter beaucoup de musique orchestrale (musique classique ou encore OST de film/jeux vidéo, ect.). J'aime aussi beaucoup les musiques qui mélangent les genres. Mon dernier coup de cœur en date est l'OST du jeu genshin impact, qui mélange orchestre, musique traditionnelle de différentes cultures, et occasionnellement musique plus moderne. Un vrai régal !
Josselin : Un peu de tout, ça passe par du Finntroll, en allant par Stoned Jesus, par Mad sin, ou Whispered, mais même du Daniel Balavoine, Mickeal Jackson, ça reste très varié.
GOBRIAN : J'essaye d'avoir l'esprit ouvert au maximum, tant que la composition, l'écriture, ainsi que l'interprétation soit travaillée et que le rendu final soit qualitatif.

Et j'écoute de la Hardbass russe.

15- Le grand mystère derrière les groupes : quels sont les métiers ou vocations des membres de Mormieben ?

GP : Je termine mon doctorat en informatique/mathématiques, dans le but de continuer la recherche/l'enseignement à la fac.
GOBRIAN : Je suis actuellement Peintre Aeronautique. Mais ma formation de base est Carrossier Automobile.

16- Depuis vos débuts, est-ce que Mormieben prend plus d’importance, vous ouvrant une possibilité de pouvoir envisager de vivre de votre musique ?

GOBRIAN : Depuis cette année (2022), oui. Maintenant nous allons faire en sorte que le nom du MORMIEBEN soit connus de part le monde et les sept mers. Et pouvoir enfin en vivre, et pouvoir voyager en tour-bus.

17- Au-delà de la musique, quels sont vos goûts en matière de cinéma et littérature et interfèrent-ils dans votre musique (je pense qu’il doit y avoir un aspect historique quelque part) ?

GOBRIAN : J'aime : L'action, l'histoire, le fantastique, la mythologie, la science-fiction, et le gore ne me dérange pas. L'histoire et la mythologie (avec les contes et légendes également) influencent le groupe pour moi.

18- Est-ce qu’au-delà du groupe, vous portez aussi des valeurs dans votre vie quotidienne, faisant une passerelle entre les deux entités ?

GOBRIAN : Le capitaine du MORMIEBEN est totalement libre, il jouit de tous les aspects les plus extrêmes de la vie. Il baise et tue à tour de bras. Il est parfois riche, puis devient pauvre parfois en seulement un soir, avant de se refaire le lendemain. C'est une vie de pirate des plus intenses.

Moi l'interprète de ce capitaine, vis dans la même réalité de merde que toi, avec le même monde pas si ouf. D'où le besoin de s'évader à travers notre musique.

19- Comment vos amis et proches voient-ils ce que vous faites et sont-ils un regard et avis extérieurs qui est nécessaire ?

GOBRIAN : Leurs avis constructifs sont toujours pris en compte. Leur soutient et leurs encouragements sont des plus précieux.

20- Que sont les retours de votre album et quels sont vos projets à venir ?

Josselin : Ils sont très positif et soit nous donnent envie de continuer dans cette lancée et ça nous motive d'avantage à faire d'autres projets et albums.
GOBRIAN : Que de retours positifs cela fais plaisir à son homme ! Maintenant nous avons la ferme intention d'aller disperser la bonne parole du MORMIEBEN à travers la France, puis ensuite si possible à l'étranger, en espérant pouvoir faire tout les festivals possible ! Pour avoir de l'argent, et enfin voyager en tour-bus !!!

21- Je vous remercie du temps pris à répondre à ces questions, dont quelques unes un peu longues. Je vous laisse le plaisir de la conclusion !

Josselin : Prenez toujours plaisir à faire ce que vous faites, et faites le pour vous !
GOBRIAN : Je suis impressionné par le nombre de questions, et par le fait que j'ai pu répondre à tout ça ahah. Mais viens donc nous voir à l'occasion, j'écris pas comme je cause ! Ce sera bien moins sérieux, mais on s'en payera une tranche !

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