MARGOTH 5
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Ca fait quelques temps que des groupes québécois passe du coté de Margoth (chroniques et interviews). Katö en fait partie, ouvrant la porte sur un univers doom rock intéressant et dont le dernier album en date (Québec Gold) donne l'occasion de découvrir un peu plus de ce qui se passe de chez nos cousins québécois et le groupe nous offre, en même temps qu'un approfondissement de son album et de sa musique, une ouverture sur une culture et une vision différente, avec des pistes de groupes à découvrir (ça, c'est bonus!).
Photo venant de leur Instagram.
1- Bonjour à vous ! Comment allez-vous en ce riant mois de juillet ? Commençons par la base : contez nous l’histoire de Katö !
Nous sommes 3 amis ayant eu un groupe de musique ensemble quelques années auparavant. Nos chemins s'étaient séparés à un moment pour créer 2 groupes de thrash metal 'Powered By Death' et 'Chemical Way'. À un certain moment, l'envie de créer et jouer ensemble nous est revenue. Inspirés par Black Sabbath, Dopethrone, Electric Wizard, pour en nommer quelques-uns, nous voulions jouer du stoner avec un son très lourd. Il n'y a pas beaucoup d'artistes rock/metal dans le répertoire de musique québécoise et francophone, c'est pourquoi nous en avons fait notre mission de jouer notre musique en français.
2- Éliminons d’entrée un mystère incroyable (peut-être, peut-être pas) concernant votre nom, Katö. D’où vient-il (une abréviation, un condensat, un sigle mystique, une succession hasardeuse et heureuse de lettres tirées au sort) ?
Katö est une abréviation pour quatorze. C'est ce qu'on demande à un vendeur pour avoir 14 grammes de cannabis
Ex: "Combien tu-veux?" "Donne moi un kato"
Le trémas sur le O, c'est en hommage pour une de nos plus grandes influences Motörhead.
3- Vous évoluez dans le doom rock (pour simplifier, on va compliquer après, ne soyez pas pressés!). Qu’est-ce qui vous à poussé vers ce registre en particulier ?
Nous avons commencé notre chemin musical en faisant du thrash. En jouant à 100kmh toujours, tout le temps. En vieillissant, nous avons tous ouvert nos horizons musicaux et nous sommes tous d'accord que Black Sabbath sont rois et que nous voulions composer des mélodies et des riffs plus lents et des chansons beaucoup plus libres après tant d'années à jouer des compositions précises et rapides.
4- On va compliquer la donne maintenant. Dans votre album Québec Gold, il y a beaucoup d’éléments qui transparaissent, allant du blues au stoner, offrant à notre voyage différentes teintes.
a) Sont-ils pour vous chacun une extension du doom que vous pratiquez ?
Une chose importante à saisir dans l’écriture de Québec Gold est que nous avions loué un chalet autonome avec notre Réalisateur/Ami/Magicien Jordan Barillaro (NoFun Audio) afin d’aller enregistrer notre album ‘’Jean-Guy’’. Nous avons bûché toute l’année précédente pour composer et pratiquer les morceaux de cet album. Une fois arrivé au chalet et l’équipement d’enregistrement positionné, nous connaissions les chansons comme l’intérieur de nos poches. Nous avions réussi à enregistrer l’album en entier en 3 jours et, conséquemment, il nous restait 3 jours à ce chalet pour la composition et l'enregistrement de Québec Gold. Nous avons donc pris la décision de sortir nos sacs d’idées et de riffs et d’enregistrer un album plus spontané.
Donc pour répondre à ta question : la spontanéité créative et la notion que nous étions ‘’limité’’ dans le temps nous a aidé à ne pas se poser ses questions. Ce qui se trouve sur cet album est en quelque sorte une représentation crue de nos trois identités individuelles, mais joué et ultimement transformé par l’entité qu’est Katö.
NB : Jean-Guy est notre prochain record. Déjà enregistré, prêts à tout casser. Il verra le jour quelque part en 2022.
b) Vous ne vous livrez pas à un hasard heureux car tout est bien calculé. Est-ce dans le but d’offrir une cohérence tout en ouvrant le champ des possibles ?
La magie du moment, d’être dans un chalet, seuls entre quatre très bons amis et de respirer la fraternité, l’amour pour l’art et le ROCK a été la force conductrice de notre session d’enregistrement. Donc, autant que nous aimerions prendre le crédit et dire que nous sommes des génies musicaux qui avons tout calculé, la vérité est que Québec Gold est un produit créé par la spontanéité.
c) Le fait de jongler avec les différents genres qui se rattache à la base demande-t-il un certain exercice de jonglage et une maîtrise plutôt nécessaire à celui-ci ?
Nous jouons ensemble depuis plus de 10 ans dans divers projets, donc une ''maîtrise'' a en quelque sorte été atteinte, mais nous opterions plus pour dire que nous avons définitivement une chimie différente et particulière qui nous aide à paraître comme si nous maîtrisions nos instruments !
5- Il y a vraiment quelque chose qui se cache derrière l’album. Des millions de personnes aimeraient connaître la résolution du mystère (bon, je suis peut-être le seul).
a) Quels sont les aspects que vous avez mis en avant et y-a-t-il un but derrière, allant au-delà de l’esthétique sonore ?
Nous voulions que l'album sonne comme le chalet en quelque sorte, que les gens puissent ressentir l'ambiance que nous avons ressenti pendant l'enregistrement. Nous étions à la recherche d'une ambiance honnête, authentique et chaleureuse avec une teinte de saleté, hors la loi 'western' à la Lynyrd Skynyrd tout en gardant notre touche de riffs lourds.
b) Parlant d’esthétique sonore, le son y est pour beaucoup. Comment êtes-vous arrivés à ce son, si caractéristique (quelque part en rugosité et chaleur) ?
Notre producteur et ingénieur de sons Jordan Barillaro y est pour beaucoup. Il a activement participé à tout nos enregistrement et réalisations passées (...Si On Crève Pas Asoir, M39, Fumeurs En Série). Il sait exactement comment nous plaire. Nous le considérons comme quatrième membre de Katö. Le placement des microphones, les idées musicales, les expérimentations, les jours et nuits passés et la dédication au projet ont dû jouer un rôle dans la sonorité de l'album.
Pour le côté équipement, Bull Royce joue la guitare sur une LTD EC-401 et une guitare custom appelée La Parizö. Les amplificateurs utilisés sont un Peavey XXX sur un cabinet Peavey Sheffield 4x12 et un Vox NT50 sur un cabinet Randall 4x10 simultanément. Quelques effets de guitare furent utilisés ici et là en expérimentant.
Gringö joue la basse sur une Epiphone Thunderbird avec comme amplificateurs une tête d'ampli de guitare Randall RH300 avec cabinet marshall et un vieux combo Peavey décapité et transformé en tête d'ampli avec comme cabinet un 2x12 pour la basse.
Bucci, quant à lui, est un maître des rythmes et emmène une lourdeur sans parallèle avec sa batterie.
Quelque partie de synthétiseurs fut aussi ajoutés à des moments clés par Bull Royce qui vient ajouter au son de l'album.
On croit que c'est la vision du producteur, l'équipement utilisé, ainsi que l'acoustique naturelle de l'endroit qui en est arrivé à ce son.
c) Au-delà de la musique, il y a une ambiance particulière sur l’album, un peu sombre mais pourtant optimiste par ce coté chaleureux. Pouvez-vous en dire un peu plus sur celle-ci ?
On cherche souvent à transcrire nos émotions en musique, et le côté lourd et menaçant nous inspire beaucoup au niveau de la sonorité. Ce son est en quelque sorte notre zone de confort.
6- L’album semble renfermer une certaine progression (qui se fait via les évolutions de styles et des changements un peu structurels). Que développe l’album ?
L'ordre des chansons était intentionnelle pour donner le sentiment de progression. Nous avons déterminé l'ordre selon les émotions que ça nous apportait à nous. On voulait que l'album puisse faire passer un bon moment aux gens qui l'écoute.
7- Vous jonglez avec différents aspects qui, sur certains titres, donnent une tonalité particulière. Notamment 3 titres qui se colle à la cervelle.
a) Le plus long et le plus psychédélique, je nomme ‘L’hypnös’, est le premier titre qui se démarque. Comment l’avez-vous entrepris, par son déroulé différent et pourquoi donc ce ö ? Quel mystère est derrière ?
L'Hypnos, c'est le nom du chalet dans lequel nous avons enregistré l'album. Nommé en l'honneur de l'endroit. Bull Royce avait commencé à écrire les paroles une semaine avant l'enregistrement. C'est écrit comme si ça serait une séance d'hypnose, séparé en 3 parties. Pour le côté musique, la chanson commence sur le fruit d'une improvisation au chalet. Nous avons enchaîné avec un riff que nous avions depuis longtemps qui n'avait pas encore trouvé sa place et par la suite, un riff que nous avions depuis une semaine. Nous avons collé les paroles à cette chanson qui est devenue 'L'Hypnös!'
Le Ö, c'est parce que ça fait plus 'Katö' ;)
b) ‘Shotgun Ménard’ est bien mystérieux. Qui est ce Ménard et le titre a-t-il une lecture à un autre niveau, au-delà du simple déroulé d’évènements que vit ce Ménard ?
Shotgun Ménard est le nom d'un policier au Québec, assoiffé de justice dans les années 60-70. C'est lui qu'on entend parler au milieu de la chanson, pris d'une entrevue en ligne. Nous avons adapté le personnage à une histoire de film de zombies. Cette chanson fut écrite sur place en une journée, les paroles le soir même! Pas de lecture à un autre niveau, c'était pour déconner.
c) Et le dernier est le titre de l’album, ‘Québec Gold’. Celui-ci est le plus à part, allant d’un certain onirisme à ce coté doom rock puissant mais surtout qui à un coté cinématographique (est-ce qui en fait sa puissance?). Alors, qu’en est-il de lui ?
Nous voulions quelque chose d 'épique et de rassembleur pour cette chanson-là.
On en avait eu l'idée quelques semaines avant le chalet. Les paroles étaient en écriture et la chanson s'est seulement concrétisée pendant l'enregistrement. Québec Gold était auparavant le nom d'une sorte de cannabis de bonne qualité, les paroles sont à son hommage. On a aussi voulu rendre hommage au groupe Lynyrd Skynyrd avec la fin similaire à celle de leur chanson 'Free Bird'.
Nous sommes sortis de notre zone de confort en jouant quelque chose de plus mélodique, plus doux avec une structure plus 'Power ballad' le calme au début et la grosse section rythmique et le solo de guitare à la fin. Par la suite, nous avons rehaussé le refrain avec de l'orgue par Bull Royce et notre producteur Jordan a aussi ajouté une piste de guitare pendant le refrain pour bien solidifier le tout.
8- Il y a aussi le coté des paroles qui est à creuser un peu.
a) Qui est derrière les paroles et entretiennent-elles un lien sur la totalité de l’album ou ce n’est que l’ambiance qui est le lien ?
Bull Royce est le principal lyriciste de Katö, aidé par les autres membres.
Gringö écrit aussi les paroles sur les chansons qu'il chante aidé de Bull Royce et Bucci.
Nous y allons comme ça nous chante selon l'ambiance de la chanson, et selon qui l'écrit.
b) Pourquoi le choix du chant en français ? Une sensibilité plus aisée dans la langue ou plus un marqueur d’une identité ?
Parce qu’au Québec, il n’y a pas beaucoup de rock avec des couilles, encore moins de nos jours. Pratiquement tout ce qu'on entend côté rock francophone, c'est des vieux rockers à problème qui chantent des chansons d'amour plates. Quand on a commencé à écrire nos premières chansons, non seulement nous avons réalisé que c'était plus facile à écrire que l'anglais, nous avons aussi réalisé qu'on était capable de faire de la musique francophone qui nous plaisait à nous, qui n'était pas plate à nos oreilles et nos goûts.
Nous le faisons pour que le jeune québécois amoureux de Metallica puisse avoir un groupe de vrai ROCK québécois de chez nous.
9- Votre album Québec Gold ne serait-il pas la mise en concret de l’esprit Katö, tout en étant une déclaration d’amour au Québec (avec ses différentes facettes, bonnes ou mauvaises)?
C’est une manière de le voir. Tout en étant fier de notre langue, de notre culture et de notre peuple, il est important de savoir que le Québec n’est pas parfait. Nous en sommes conscients. Nous allons pousser pour un Québec toujours plus inclusif, toujours plus amoureux et ouvert et toujours plus ROCK.
Ceci étant dit, nous ne sommes pas un groupe lutteur, séparatiste, nous pensons que le ROCK devrait servir d’échappement et non pas être une chambre à échos politique.
10- Ce que j’aime aussi, c’est le chant. Outre la voix très chaleureuse, il y a l’accent québécois qui est très présent. Donc, un peu développement de cet aspect serait bien.
a) J’ai eut l’occasion d’entendre divers groupes québécois (chant français ou en concert, l’échange se faisant en français) et l’accent est plus ou moins marqué. Est-ce lié à un contexte géographique, avec des régions et des parlés différents ?
Nous écrivons et chantons nos paroles comme nous les parlons dans notre joual québécois de tous les jours. C'est intentionnel que la prononciation des mots aient l'accent québécois pour l'identité du groupe. On n'a pas à essayer de cacher d'où on vient.
b) Le titre de voix est très particulier. Du coup, ami chanteur, en joues-tu, pour apportez un supplément d’âme en même temps qu’une couche supplémentaire de doom ou c’est juste ainsi que tu conçois ton approche ?
C'est comme ça que j'ai conçu mon approche au début, parce que c'est comme ça que c'est sorti naturellement. J'aime bien crier comme ça, quelque part relaxant, parce que c'est défoulant. En même temps, ça me permet d'exprimer l'émotion que je cherchais à exprimer pendant l'écriture des paroles.
c) Est-ce facile de pouvoir naviguer dans les registres, avec un chant qui se module tout en gardant son identité ?
Ce n'est pas toujours facile à adapter, mais on y arrive toujours avec un peu de travail. Il y a toujours moyen de hurler quelque part!
d) Certaines expressions que vous utilisez qui nous sont inconnues, le sont-elles dans cet optique ou bien, c’est naturel et ça vient ainsi ?
Une bonne partie est naturel mais nous sommes aussi des amoureux de tout ce qui est vieilles expressions et/ou tournures de phrases. Au Québec, ce n’est pas l’imagination qui manque pour les manières de parler.
11- Quelles sont les influences au sein de Katö ?
Black Sabbath, Buddy Guy, Motörhead, Kyuss, Weedeater, Dopethrone, Mononc Serge et Phish pour en nommer quelques uns.
12- Un petit mot sur l’illustration. Quelle est donc cette maison et a-t-elle une histoire lié à l’album ou même, folie, au Québec ?
C'est le chalet L'Hypnos dans lequel nous avons enregistré l'album.
13- A partir de maintenant, ça va être plus décousu, je vous préviens (même peut-être étrange). C’est comme ça.
Derrière l’entité Katö, il y a des personnes. Parlons donc un peu de vous. Que faites-vous en marge de Katö (ou est-ce, ô chance incroyable, votre moyen de subsistance) ?
Bull Royce :Travail dans le milieu de la construction pour subvenir aux besoins du rock.
Gringö : Travaille dans le milieu de la construction pour subvenir aux besoins du rock.
Bucci : Travail dans le milieu de l'agriculture pour subvenir aux besoins du rock.
14- On aborde quelque chose que, normalement, tout humain en état partage.
a) Quels sont vos goûts en matière de littérature, art et cinéma et retrouve-t-on du coup ceci dans Katö ?
Nous sommes des grands fans des arts surréaliste, psychédélique et nous sommes aussi de grands fans de photographie. Voilà, entre autres, un bon exemple d’influence puisque nos albums ont tous une photo comme pochette.
b) Avez-vous des hobbys à coté de tout ça, genre des trucs cool, totalement improbables ou classiquement normaux ?
Oui, mais on préfère ne pas en parler.
15- Et comment vos proches et amis perçoivent-ils Katö ? Sont-ils fiers ou existe-t-il un mélange entre fascination, incompréhension et haussement d’épaule ?
Nous sommes très reconnaissant envers nos amis et proches de Katö pour leur grands support depuis le début.
Nous commençons tout juste, finalement, à faire des petites vagues dans la scène montréalaise. Nous sommes heureux de dire que nous avons autant de fans Franco-Québécois que Anglo-Québécois qui est une chose dont nous sommes extrêmement fier de savoir que le fait que nos chansons en Français ne font pas repousser les anglophones.
Nos fans sont fiers de supporter le groupe!
16- Est-ce facile de concilier vos vies privées et Katö ?
Oui puisque nous restons authentiques et le travail sur le groupe se fait naturellement par passion, mais aussi non, parce que c’est toujours difficile de retourner à nos jobs le lundi suivant.
17- Par rapport à la scène québécoise et plus particulièrement celle liée au doom, est-ce simple d’exister en tant que groupe ? Et quels groupes conseilleriez vous (bon en tête, j’ai Seum…) ? Et en dehors du monde du doom stoner ?
Le métal et la musique marginale aura toujours sa place dans une ville comme Montréal, mais ce n'est pas toujours facile de se faire voir ou écouter. Beaucoup de gens ne veulent pas prendre la peine d'écouter parce que ce n'est pas américain, ou même, parce que c'est en français. Beaucoup de fans de 'metalcore' bonbon ici.
Seum sont excellent, nous venons tout juste de les rencontrer. Du gros sludge sans guitare!
Venomenon est un super groupe de montréal FFO : Melvins, C.O.C.
Metalian : meilleur groupe de montréal de tous les temps FFO : Judas Priest, Thin Lizzy
Mooch : des bons amis à nous qui font du beau Stoner Blues à la Kyuss
Luger : du bon métal rapide ! Authentique et original.
Chemical Way : Top band thrash de Montréal.
Powered By Death: Aussi un top band thrash de Montréal.
Thick Glasses: Dans la sphère pop-punk, mais des bons amis à nous qui savent composer un 'hook'!
Funeral Flowers : Un groupe de jeune gars qui font du Sisters of Mercy meets Mayhem.
En passant par les plus gros noms comme Dopethrone et Lochness.
19- Quels sont vos projets du coup pour Katö (concerts, travail en studio…) et juste après vos réponses ?
Prochain album, Jean-Guy vera le jour en 2022. Le temps et le succès dicteront ce qui viendra ensuite. Mais une chose est certaine, nous n’avons pas fini de faire du bruit.
18- Préférez-vous manger un hotdog assis dans la neige, encore avec sa laisse ou boire une bière chaude, sur une plage perdue sur un lac sans nom un après-midi d’été ?
Tabarnac, as-tu déjà mangé un hot dog assis dans neige!? Tu vas avoir les hémorroïdes pour 6 mois. Boire une bière, c'est n’importe où, n’importe quand!
19- Ressentez-vous une certaine célébrité et de l’admiration quand vous croise des personnes lambda ?
Non.
20- Pour le plaisir de la variété de la langue, balancez des expressions typiquement québécoises (plus c’est mystérieux / étrange, mieux c’est!!) et leur signification.
'Niaiser avec la puck' : Perdre son temps.
'J'capote ben raide" : Être dans un état d'extase ou en train de perdre la boule.
'Le gros big' : Expression pour prononcer son immense respect envers quelqu'un.
'J'suis dans marde' : Être dans une situation précaire.
'Prendre une brosse' : Passer une soirée bien arrosée.
'Calisse de tabarnak' : une combinaison de jurons qui s'utilise à n'importe quel moment pour exprimer n'importe quelle émotion.
'Avec ben d'la patience pis ben du crachat, un Cheval fourre un chat' : Tout est possible avec du travail et de la patience.
21- Merci à vous d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. Je vous laisse conclure comme vous le souhaitez !
Merci à toi Benoit et à ton équipe. En espérant avoir la chance de venir semer la marde dans ton coin du monde un de ces jours !
Toute Pour Le Rock Tabarnac !!