1- Bonjour ! Comment allez-vous ? On va commencer dans la grande tradition : comptez nous l’histoire de Coming Wolves.

Allan : Hello, on va nickel merci. Ok, il était une fois (rires), pour faire simple, après une pause d’une année j’ai décidé en 2019 de remonter un projet ambitieux. Après avoir mis des annonces, je suis tombé sur l’annonce d’un bassiste (celle de Jimmy en l’occurrence) et suite à un échange, je lui ai proposé de passer une audition. Audition qui s’est très bien passé puisque à la suite de celle-ci ce dernier fut retenu. Là arrive une traversée du désert pour trouver un batteur et un chanteur. Mais heureusement est arrivé Robin à la batterie qui a décidé quelques semaines plus tard Jimmy à prendre le chant et ainsi l’aventure du groupe put commencer.

2- Comment vous en êtes arrivé à ce nom et a-t-il un sens plus profond que le nom ne le laisse penser ?

Jimmy : A la base c’était Incoming Wolves mais j’ai eu la brillante idée d’enlever le IN pour juste garder le Coming Wolves et ainsi faciliter le public à scander le nom du groupe. En effet le nom a un sens plus profond puisque déjà nous sommes fans et fascinés par les loups et leurs façons de vivre. Etant donné que nous leur ressemblons beaucoup, le mariage ne pouvait qu’être parfait.

3- Soudaine bulle qui explose dans ma tête : existe-t-il un concept derrière le groupe ?

Allan : Oui c’était important pour nous qu’un concept existe derrière le nom du groupe. Etant donné notre amour filial envers les loups qui sont apparus il y a environ deux millions d’années, nous avons voulu recréer cet aspect de meute et de territorialité et ainsi leur rendre hommage en perpétuant leurs instincts, leurs philosophies et leurs beautés naturelles.

4- On va se focaliser un peu sur votre album. Il fait suite à votre Ep ‘Howl’, s’ouvrant d’ailleurs sur les deux titres studio de celui-ci.
a) Peut-on considérer que votre album fait le lien avec l’Ep et sert d’ouverture à l’univers que vous déployez ?

Jimmy : C’est exactement ça, c’était une mise en bouche avant le plat de résistance.

b) Est-ce une plongée franche dans votre univers que celui-ci offre ou restez-vous encore un peu sages?

Allan : En fait vu que nous faisons du Metalcore/Fusion, le terme Fusion prend toute son importance puisque nous voulons vraiment toucher toutes sortes de public, c’est-à-dire que chaque personne puisse au moins apprécier une de nos musiques et de ce fait s’intéresse aux restes des morceaux de l’album et se dire « et mais en fait c’est pas dégueu » (rires). Et pour répondre à ta question, je te rassure, nous ne serons jamais sages et c’est ça qui fait notre force aussi, nous sommes imprévisibles.

5- Il semble qu’il y a deux niveaux de compréhension dans les titres. Le premier est celui qui est littéral et le second semble être plus profond et entre symbolisme et philosophie.
a) Qu’aborde l’album et existe-t-il une sorte de lien, induit par une sorte de cheminement ?

Jimmy : Pour les paroles c’est assez simple. Elles reflètent simplement ma vision de la société au moment de l’écriture des paroles (lorsque j’avais 16 ans), et tous les sentiments qui s’en sont suivis lors de mon passage à l’âge adulte face à cette dite société. Pour parler de lien, je pense que l’avis est propre à chacun, personnellement je ne parlerais pas de lien mais plutôt de points communs. Car à travers les morceaux j’engage plusieurs sujets à partir de différentes personnifications (Jason Vorhees, Michael Myers sur REQUIEM OF THE BEAST) voir déshumanisations (Jack, notre mascotte dans WOLF ou Godzilla dans BURN THE WORLD).

b) Faites-vous un parallèle entre la meute de loup (pour simplifier) et les travers humains, utilisant pour cela des symboliques et autres ?

Jimmy : Clairement ! Le morceau WOLF en est le meilleur exemple, la vision d’un loup sanguinaire qui ne cesse d’expanser son territoire tant qu’il n’est pas rassasié. Ce morceau fait complètement référence à notre manière de faire avancer le groupe et de faire entendre le cri de désespoir du peuple face à tout ce qu’il se passe en ce moment partout dans le monde. La meute de loup ? c’est clairement ce qui nous décrit, 3 loups assoiffés de métal et qui ne cesseront de faire évoluer leur territoire.

c) Il semble y avoir une exploration de parts sombres, installant à la fois certaines ambiances et avec des titres qui poussent dans cette direction. Est-ce le cas ?

Allan : Effectivement c’est le cas, c’est-à-dire que lorsque je compose, j’ai des sortes de visions assez noires et réalistes de la folie que m’inspire le monde et à partir de là Jimmy s’en imprègne pour travailler sur ses paroles.

Jimmy : Oui c’est le cas, rien que le nom de l’album, traduit par « sentiments sombres » permet en 2 mots de faire comprendre aux auditeurs l’expérience musicale qui les attend. Le nom de cet opus représente vraiment les sentiments que je ressentais pendant mon adolescence (période ou les sentiments sont décuplés) et j’essaye tant bien que mal de faire ressentir toutes ces choses à travers mon interprétation. Je veux pousser un maximum de gens à se rendre compte que le monde dans lequel on vit se détruit à cause de nous-même et que l’homme est un loup pour l’homme. « HOMO HOMINI LUPUS »

6- Votre approche est intéressante. Vous mêlez des codes propres au metalcore (avec différentes facettes) à des styles nettement plus extrêmes. On retrouve ainsi des saillies death plutôt radicales tout comme des éléments black.
a) Est-ce un élément important pour vous, qui en plus d’enrichir votre musique, fais un lien avec les éléments plus sombres ?

Allan : Bien sûr, c’était évident et nécessaire pour créer notre propre style. Le death et le black ont des sonorités bien à elles et très intéressantes, il aurait été dommage de ne pas s’en servir pour agrémenter nos morceaux.

b) Au niveau des structures, vous amenez ainsi des contrastes qui se complètent dans la finalité. Est-ce quelque chose de réfléchi ou est-ce venu naturellement, lors du processus d’écriture ?

Allan : Alors oui c’est même plus que réfléchi, c’est des heures, des semaines voir des mois de travail, d’écoute, de réécoute pour être sûr de trouver la bonne symbiose musicale. Bien que nous ayons une façon de travailler personnelle un peu comme les grands chefs cuisiniers qui ne dévoilent jamais leurs recettes (rires).

7- Vous amenez des passages parfois très proche d’un certain onirisme, mais toujours avec derrière cette puissance. Est-ce quelque chose de crucial pour vous, d’offrir cette puissance, qui s’exprime sous différentes formes ?

Allan : Oui c’est même vital, nous avons tous vécu des moments pénibles, voir terribles, de ce fait il était important de mélanger ce côté obscur avec cette pointe de luminosité, l’adage d’Egar Allan Poe le résume bien, Je n’ai pu aimer que là où la Mort mêlait son souffle à celui de la beauté. Ca représente bien nos morceaux je pense.

8- Il y a aussi un sens aigu de la mélodie (qui sert de contraste avec la violence de certains passages). Les mélodies sont plus souvent associées à la partie metalcore mais quelques exceptions sont présentes. Est-ce un élément qui vous caractérise ou est-ce plus profond, lié à votre approche musicale ?

Jimmy : C’est essentiel le côté mélodique et justement nous le mettons à notre sauce pour que justement il se dévoile là où parfois personne ne l’attend.

9- Vous jouez aussi avec les codes musicaux, comme sur ‘Dimittis ex me inferis’ par exemple où le metalcore va se mêler au death et au black. Est-ce dans une volonté d’offrir de la profondeur et en même temps de pouvoir appuyer les aspects plus sombres ?

Jimmy : Ce morceau est quelque peu spécial (rires), Allan qui est un grand amateur de Goethe et surtout de Faust, s’est inspiré de ce thème pour composer ce morceau. La descente aux enfers pour ensuite remonter vers la lumière. C’est disons un morceau concept et cela explique le mélange bien précis et ordonné des influences dans ce titre.

10- Dans ‘Dark feelings’, ce qui me saute aux oreilles est la section rythmique (et putain, cette basse!!). Est-ce l’une des clés de voûtes de Coming Wolves, avec le sens de la mélodie ?

Jimmy : Alors déjà merci pour ce compliment sur la basse, car malgré le fait que j’ai décidé d’arrêter l’instrument en live, je reste pointilleux quant à la composition de mes lignes et des recs studio (car je suis toujours bassiste pour la compo et les recs). Pour la section rythmique, j’ai utilisé mes influences très modernes ainsi que le travail de Robin pour mettre les 2 en relations et avoir premièrement un basse-bat bien béton, et une section rythmique qui sort de l’ordinaire et qui permet de titiller les auditeurs adeptes de morceaux redondants.

11- Il y a aussi cet aspect dépouillé qui arrive parfois, qui offre là aussi un contraste avec les passages plus chargés.
a) Est-ce un moyen d’offrir un peu d’air sans pour autant faire redescendre la pression ?

Allan : Oui c’est tout à fait ça et cela a été réfléchi pour justement apporter ce dont tout le monde a besoin comme lorsqu’on fait l’amour, une période de tendresse avant la tempête (rires).

b) Quelle la vision derrière cette approche ?

Jimmy : lorsqu’Allan compose et qu’on voit les détails en répète, on pense en priorité à la manière de la jouer en concert, et certaines de ces parties permettent justement d’avoir un petit moment afin de respirer, reprendre ses esprits (coucou Mass Hysteria) et de rattaquer avec le plus de punch possible.

c) Ne seriez-vous pas un groupe de contraste ?

Allan : Exactement d’où le concept de nos couleurs « noir et blanc », cela nous représente corps et âmes.

12- Une question qui doit torturer les auditeurs (ou sinon, je suis le seul) : qui est Audrey ?

Allan : Elle a été ma compagne il y a 19 ans de cela mais malheureusement elle est décédée après avoir mis fin à ses jours. Audrey est un hommage pour lui dire que je ne l’oublierais jamais et aussi une sorte de message d’excuse pour n’avoir rien pu faire pour l’aider.

13- L’album ne serait-il pas un moyen de mettre en exergue des aspects sombres de l’humanité, en les transposant par le biais de la parabole et qui pourrait découler de ‘L’homme est un loup pour l’homme’ ?

Jimmy : moi pas comprendre toi (rires), moi pas avoir bac de français (rires), non plus sérieusement c’est un moyen simple de faire entendre le cri de désespoir du peuple, car nous avons eu l’occasion de rencontrer pas mal de personnes et leurs avis sont unanimes : les choses doivent changer. Alors on fait en sorte d’être le plus cash afin de faire comprendre simplement à tout le monde qu’il faut se bouger pour faire changer les choses et pas attendre tranquillement que ça se passe comme on le fait depuis des années et de plutôt s’entraider face au véritable problème au lieu de se bouffer entre nous.

14- Le chant de Jimmy offre des facettes très différentes.
a) Le chant plus typé metalcore est celui qui offre plus de subtilité et moins de variations, contrairement au chant lorgnant vers le death. Est-ce voulu ?

Jimmy : Oui c’est clairement voulu, avec notre fusion d’univers et notre diversité musicale, je me suis dis qu’il serait encore plus bénéfique pour nous de mélanger les voix (clair et guttural).

b) Quel est le chant qui te donne le plus de travail (je ne pense pas que ce soit si simple que ça, de naviguer dans les différents styles) ?

Jimmy : c’est clairement le chant clair, depuis mes débuts aux chants je n’ai jamais pris de cours de chants clair donc pour l’instant c’est mon talon d’Achille.

c) Est-ce jouissif de pousser du growl dans certains titres ?

Jimmy : Oh que oui putain ! Et surtout qu’entre l’enregistrement studio et maintenant, j’ai pris plusieurs cours de chant avec Maxime Keller ( ex Smash it Combo, Tess, Deluge, Headbussa, Dvne). Il a réussi a trouver ce qui n’allait pas, et depuis je m’amuse comme un gosse à expérimenter le growl, le pig squeal etc.. il me manque plus que le fry scream et je serais comblé.

d) Comment en es-tu venu au chant dans le groupe ?

Jimmy : Lors de mon arrivée dans le groupe, je n’étais que bassiste. Pendant 1 an on a galéré à trouver un chanteur qui tenait la route parce que, soit ils avaient la grosse tête alors que les mecs n’avaient rien fait de leur vie, ou encore ils s’amusaient à me prendre de haut parce que j’avais 15 ans et qu’ils voulaient m’apprendre la vie (bisous à vous les gars). Donc je me suis mis au chant de manière autodidacte et l’aventure est partie comme ça.

15- On va allez sur les influences dans le groupe. Quelles sont-elles ?

Jimmy : Pour moi on va se diriger dans le metalcore/deathcore entre les années 2000 et aujourd’hui.

Allan : De mon côté il y en a énormément car j’écoute vraiment de tout, cela peut aller du classique au Jazz et du rock au metal extrême.

16- Puisque l’on parle des influences, quels styles musicaux et groupes appréciez-vous et avez-vous des conseils où jetez une oreille ?

Jimmy : Alors comme j’ai dit je pars sur du metalcore/deathcore actuel avec des groupes comme Lorna Shore, Suicide silence, A7X (période 2000-2006), BMTH, Currents, Wage war pour les internationaux, et du bon gros Black bomb A pour notre belle scène française (qui regorgent de superbes groupes talentueux).

Allan : Je dirais bien que les groupes que je vais citer n’englobe pas du tout l’ensemble de ce que j’écoute, mais voici une petite liste de mes préférés : Muse, Sepultura, Korn, Nirvana, Bring Me The Horizon et The Kilimandjaro Dark Jazz Ensemble (si vous êtes fans des atmosphères planantes).

17- Je me doute que, hélas, vous ne vivez pas en rockstar de votre musique. Que faites-vous à coté du groupe et est-ce que ça vend du rêve (ou pas) ?

Allan : Non c’est clair mais cependant nous vivons passionnément des moments privilégiés tous les trois car suite à une décision unanime, j’ai décidé pour ma part de quitter mon travail de comptable pour devenir le responsable booking du groupe.

Jimmy : Comme le dit Allan on a pris le risque de tout abandonner pour se consacrer au groupe. Mais bon, conditions financières oblige, Val et moi faisons de l’intérim pour avoir un peu d’argent. Mais en dehors du boulot moi je m’occupe de tout l’aspect audio-visuel du groupe (Community Manager) et Valentino s’occupe de Tiktok car je ne comprends rien au fonctionnement de ce truc mis a part scroller pendant 8h (rires).

18- Comment vos proches perçoivent-ils la musique que vous jouez ? Sont-ils compréhensifs ou bien vous craignent-ils (sans vraiment de raisons) ?

Jimmy : Pour ma part si je suis dans le métal c’est grâce à mon père, depuis ma naissance j’écoute du métal avec lui, et donc pour lui, voir son fils dans un groupe qui se donne du mal pour réussir c’est une grosse fierté (il me le dit souvent et j’en suis le plus heureux). Et d’ailleurs aujourd’hui lui et ma mère (qui de base était une néophyte du milieu) nous accompagne sur une grosse partie de nos dates au poste de staff (ma mère s’occupe du merch et mon père prend les photos et s’occupe de conduire le kahmtar). Et pour le reste de ma famille (car j’ai une très grande famille), ils me soutiennent à fond et sont très fier de l’évolution du groupe et je les remercie infiniment.

Allan : C’est surtout de la fierté. De voir comment le groupe progresse et se donne à fond aussi bien sur scène qu’en dehors. Et d’un côté ils savent qu’il ne vaut mieux pas nous énerver (rires).

19- Avez-vous des hobbys, passions ou un autre projet à côté du groupe et quels sont-ils (gaming, ciné, littérature, collage de gommettes, collection d’étiquettes d’emballage de post-it…) ?

Jimmy : Gaming, réseaux sociaux (car je considère ça comme un plaisir malgré que ça soit mon job au sein du groupe), musculation et surtout de l’ AQUA PONEY !!!!!!

Allan : Oui carrément, c’est important pour ma part de pouvoir faire autre chose, tel que passer du temps avec ma femme et notre chien, la littérature, le cinéma, le gaming, d’aller faire des longueurs à la piscine, d’écrire des nouvelles, écouter de la musique et en composer.

20- Dans vos vies, y-a-t-il un lien fort avec Coming Wolves (qui est un exutoire?) ?

Allan : Etant donné que nous avons tout lâché pour se consacrer totalement au groupe, ce n’est plus un lien mais une fraternité, une famille et de ce fait nos vies sont intimement liées pour le meilleur et le pire !

Jimmy : Clairement oui, ce groupe c’est ma vie. Avoir intégré le groupe a 15 ans et de le voir grossir petit a petit grâce aux efforts que nous fournissons c’est juste un pur kiff ! Coming Wolves c’est mon quotidien, il ne se passe pas plus de 30 secondes sans que je pense au groupe et aux moyens d’améliorer encore plus notre travail. Je me réveille tous les matins avec des étoiles dans les yeux parce que même si des fois je me lève pour aller bosser pour un patron que je n’aime pas, je sais qu’en rentrant avec Allan on va s’appeler pendant 3 heures (comme c’est le cas au moment d’écrire cette interview) afin de parler du management du groupe, et qu’en fin de semaine on fait un concert. Alors grâce à tout ça je vis ma meilleure vie et je remercie au quotidien mes frères loups de faire partie de cette aventure !

21-Etes-vous des gars qui ont du mordant (question pertinente, n’est-il pas) ?

Allan : Evidemment surtout à l’heure des repas (rires).

Jimmy : On a les crocs !

22- Vous attaquez une tournée pour défendre votre album (on se verra le 24 février au Kjbi). Profitez-en pour mettre les dates et quels sont les autres projets liés ?

Allan : Voici toutes nos dates,
-Concert le 105db à Forbach le 18/03/2023 avec Protogonos
-La BAM Metz 21/03/2023 répétition accompagnée
-Interview Fréquence Metal le 24/03/2023
-Concert Chez Paulette le 07/04/2023 avec Pales
-Bar Le Ranch à Troyes le 08/04/2023 avec Inward et Tourette Grind
-Interview Impuls’Rock le 13/04/2023 près Strasbourg
-Concert Dropkick bar Reims le 15/04/2023 avec Under All
-Concert Outlander Jo le 21/04/2023 à Reims avec Beneath An Obsidian Sky
-Concert le Mac Laren’s 29/04/2023 sarreguemines
-Concert Toul NRoll le 06/05/2023 Nancy avec Olden World Limit
-Concert Rock’n bike le 13/05/2023 à Boismont avec Nago
-Concert Cochon à Plumes 20/05/2023 Reims
-Festival Metal Hunting le 28/05/2023
-Concert Color’Run le 18/06/2023
-Festival Unity Roeschwoog le 11/08/2023
-Bar La Chaouée le 16/09/2023 avec Northern Lights
-Bar Nirvana Pub Club le 14/10/2023

23- Merci d’avoir pris le temps de répondre aux questions (parfois longues). Je vous laisse carte blanche pour conclure !

Allan : Déjà merci à toi pour cette interview ! Merci à toutes celles et ceux qui nous suivent ! On a hâte de reprendre la route et de partager un maximum avec le public pendant les concerts ! Alors n’hésitez pas à venir nous voir et surtout à aller aux concerts de groupes émergents car la scène metal française en a plus que jamais besoin !

Jimmy : Merci à toi pour ce moment et de venir nous voir au Kjbi on espère que tu vas kiffer ! Et pour les lecteurs, n’hésitez pas à venir nous suivre sur tous nos réseaux et kiffer avec nous !

Jimmy + Allan : ON EST COMING WOLVES ET ON ESPERE QUE VOUS ALLEZ PASSER UN PUTAIN DE BON MOMENT !