Gorified est un groupe formé en 2004 à Bangalore, en Inde, par un trio de jeunes excités motivés pour faire une musique rendant hommage au death gore et au grind dégueux comme on peut l'aimer (dans mon cas) ou pas, celui qui nous renvoie vers le début des années 90.

Le groupe joue donc un death grind gore donc Charles (chant et qui gère le groupe) m'a envoyé le promo pour la sortie de l'album délicatement nommé 'Reeking mass of festering remains'. Le prmo s'avère frustrant hélas.

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Oui il est très frustrant même car n'ayant à ma disposition que deux titres, ce qui fait court mais surtout que c'est deux titres brosse un portrait musical qui dépote sévère!

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Le groupe nous offre ainsi de la poésie à l'état pur, celle que les goreux et autres dégueulasses devraient apprécier. Deux titres certes mais putain, un choix sûrement stratégique de la part de Charles.

'Gargling on gastrointestinal juices' se présente donc en premier et d'entrée de jeu, ça va à l'essentiel, dans le gros gore qui tache, version énervée. En 3'46'', le trio nous pose les bases d'une entité quelques part en un brutal death bien gore et un goregrind bien vénère. Le titre démarre de façon brutale, avec un tempo de base proche du pied qui défonce le plancher mais offrant des passages plus lents et lourds où la forme du gore mute en quelque chose de plus vicieux (et plus masain même), mais jamais longtemps car le groupe préfère exploser le compteur de tempo.

'Bizarre experiment on gynecrology' prend la relève, avec un titre plus concis (1'28'') où la brutalité se retrouve plus marquante du fait de l'urgence du titre. gardant la même forme que le premier titre, cela donne un morceau plus percutant lorgnant dans l'esprit plus vers le goregrind.

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On ne peut s'empêcher de tenter de faire un rapprochement avec Disgorge(Mexique) qui aurait forniquer avec un vieux groupe de death et les vieux Carcass (ou Repulsion) et qui aurait engendré Gorified, leur fils spirituel.

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Le son des titres est dans la lignée de l'esprit qui imprègne les titres et cet hommage. Un son grumeleux, un peu sale mais restant clairement audible, un son qui nous rappelle cette période du death moins propre mais tout aussi jouissif.

Le chant de Charles est intéressant, car bien qu'il est très gore, il me fait penser au chant du gars de Rot (Marcello), donnant à celui-ci un coté urgent et engagé (alors qu'en regardant les titres, on est sur du gros dégueulasse juste jouissif).

Et c'est là que j'en reviens au coté frustant du promo. Car deux titres c'est court mais c'est encore plus frustrant que ceux-ci propose quelque chose de très attractif, en un gore presque débridée et une certaine nostalgie d'une époque révolue qui peut continuer à suinter par des groupes comme Gorified.

Il faudra vraiment que j'arrive à attraper cet album!