Epitome… voilà un groupe qui m’inspire des jeux de mots pourris que je vous épargne.

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Groupe polonais formé en 1992 et donc à la longue histoire, voici un morceau de la dite histoire avec cet album (qui, je sais, date mais m’en fout, je fais ce que je veux et c’est le dernier album en date, alors, hein...). Ceux qui connaissent le groupe, aucun besoin de résumer ce qu’il font. Pour les autres, voici :

Le groupe navigue au travers d’un grind death assez piquant, aux titres allant à l’essentiel, de façon assez concentré. On flirte souvent avec une certaine urgence, au travers de titres engagés et contestataires. Mais voilà, ce serait si facile si c’était aussi simple que ça. Et bien non.

Le groupe, du fait de son style, propose des variations entre les morceaux, le death dominant en alternance avec le grind, jouant du coup sur les mécaniques, les chants (il y a un chant principal très death et un chœur plus abrasif, grind) et les structures, amenant des titres qui sont, certes, courts mais clairement dense, avec une approche de la rythmique qui leur est propre, genre changement régulier sans prévenir.

Cela amène ainsi une certaine lourdeur dans des morceaux dignes faire flasher tous les radars de France (ou de Pologne… si quelqu’un sait…). Le groupe distille ainsi une forme de brutalité assez insidieuse car globalement pas vraiment frontale, la manipulant avec intelligence et efficacité.

Alternant des phases pour se détacher la tête du tronc à d’autres plus posées (histoire de prendre le temps de remettre la dite tête en place), le groupe nous dévoile une vision venant des débuts du style, ayant gardé ce coté hybride qui lui sied parfaitement.

Le son est très correct, avec un peu coté gras bien agréable, gardant en tête l’importance des messages, les vocaux étant nettement audibles et compréhensibles. Si vous ne connaissez pas ce groupe, je vous invite à vous pencher sur son cas.