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2019 Art as catharsis

Support dématérialisé

15 titres

Durée: 23’49’’

dispo le 8 mai 2020

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Prépare ton casque, ça va être la guerre ! Diploid est un trio de Melbourne, en Australie avec deux chants et qui propose quelque chose de très radicale et intense, à savoir du blackened hardcore grind. Et ça fait très mal. Le groupe existe depuis à minima 2013 est dispose déjà d’une bien belle discographie qui fait envie.

Après une intro tout en malaise, le groupe enchaîne les 14 titres suivants, fleurant bon l’urgence, la violence et la rage, jouant sur la corde de la brutalité par plusieurs biais.

Le premier, simple : une violence sans vraiment de retenue, très intense, avec des titres courts, où la folie se partage la scène avec la virulence. Les chants y ajoutent leur touche.

Il y a aussi la violence qui s’exprime par l’aspect black, très malsain, amenant une lourdeur sans équivalent, entourant la graine de violence par un coté très sombre. Ce coté appuie fortement sur le coté abrasif que le groupe cultive.

Et le dernier est l’aspect hardcore, plus diffus dans l’ensemble mais très palpable, apportant un coté catchy est contestataire qui s’associe aux deux autres et qui nous donne ce que joue Diploid.

Les titres sont courts mais cela n’empêche pas le groupe de pouvoir proposer des choses très différentes, usant justement de ces trois styles, en intensifiant plus ou moins un aspect ou l’autre, nous offrant ainsi des titres allant du défouloir à la lourdeur pour se casser les cerviacles.

Diploid hésitait entre 3 styles qu’il a simplement fusionné.

Les deux chants sont complémentaires et en même temps antagonistes, selon les besoins. Ils se partagent entre Mariam et Reece. C’est celui de Mariam qui domine un peu plus, celui de Reece offrant plus un appuie (enfin un uppercut dans la face, genre avec un poing américain à pointes).

Le groupe clôture l’album avec un titre long (‘The narrator of suicide’ et ses 5’19’’), très lourd et malsain mais dont l’approche me rappelle un peu Përl, car avec ce titre, le groupe développe plus un coté post ce que tu veux, qu’il injecte discrètement le long de l’album, tout en finesse sur ce coup là.

Un très bon album et un groupe à découvrir !

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