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Demiurgon ‘The oblivious lure’ 2019 Everlasting Spew Records

8 titres

Durée : 40’

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Modène est une ville au centre de l’Italie, dans la province du même nom, comptant 180 000 habitants où se situe le concessionnaire de mes rêves, Pagani. Accessoirement, c’est aussi la ville où vivent cinq furieux, jouant du death rapide et assez brutal. Et c’est ça justement qui nous intéresse ici. C’est-y pas du hasard cool ça, non ?

Ceci est le second album du groupe formé en 2014 (le premier date de 2015) et donc, on va se pencher un peu dessus, sans tomber. Désolé pour la blague à chier.

A part le premier titre qui s’avère assez courts, les suivants prennent le temps de se développer (avec plus de 5 minutes), amenant une technique et de la brutalité à fond les ballons. Aucun temps mort (hahahaha, c’est marrant ça, pour du death, un temps mort…) même si le groupe va glisser des solos, rarement festif, dans la lignée de l’essence qui ressort de l’album.

Car oui, c’est du death, assez violent mais aussi avec un coté malsain/macabre, qui nous passe dessus, sans crier gare, avant de balancer nos restes contre un mur. Malgré cela, les titres prennent le temps d’être différents, de développer leur propre essence, tout en restant dans la logique qui déploie sur la rondelle.

Il peut arriver que le rythme diminue d’intensité, devenant un peu plus lourd (tout en restant rapide quand même, faut pas déconner), reprenant le tabassage en règle ensuite, donnant une impression de surenchère dans la violence.

Le chant est totalement death (évidemment), bien abrasif et fortement glaireux parfois, collant bien à la musique que nous propose le groupe. Bon, certains pourraient dire que ‘gnagnagnagna redondant...’ mais on s’en branle car, d’un le gars n’est pas là pour faire de la guimauve ou un chant à la Manowar et de deux, il envoie du steak (je soupçonne que ce soit le bœuf entier...). Cela n’aurait pas de sens voyons !

Trois titres sont en italien, le reste dans la langue de Shakspeare, abordant des choses festives qui semblent un poil énervé le gars derrière le micro. On l’entend bien qu’il est très énervé quand même.

Les titres s’enchaînent sans temps mort, défouraillant dans les règles de l’art, sans jamais perdre en intensité. Le groupe nous offre une sorte de guerre pendant 40 minutes où les seuls victimes pourraient être les neurones, tout en cultivant de la technique (migraine de doigts assurée), aussi bien aux guitares (pack inclusion avec la basse) qu’à la batterie où je soupçonne de l’épilepsie perpétuelle mais contrôlée.

Grosse production très massive, ce qui ne gâche rien et tout ça nous donne un album à écouter à fond, avec tes voisins, ta famille, tes amis, leur amis, les amis de leurs amis…

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