Allez, pour se faire plaisir, une spéciale Cracra Records ! C’est un label dématérialisé que vous trouverez au lien entre parenthèses ( www.cracrarecords.bandcamp.com) où

l’on va explorer quelques friandises, de façons succinctes. Vous trouverez des styles comme la noisecore, la noisegrind, le goregrind, la harshnoise et autres exotismes audios. Notons le physique de jeune premier de Pigy Stan en même temps...

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Pour ici, 3 au hasard (pas trop hasardeux quand même):

 

Trio Anal Destroyer ‘Vide couille attardée’ TAD8 titres pour 19’25’’

 

TAD est un projet formé en 2017, proposant un goregrind sans prise de tête et bien débile, bourré d’humour (et parfois expérimental...). Après une intro qui pousse la technologie dans ses retranchements, le gros débarque, manière barbare attardé mais au 3è degré minimum. Une certaine variabilité dans l’oscillation goregrind, allant titiller des courants pouvant être agréablement (comme la cover proposée). Pas la peine de cherche un coté intellectuel, c’est juste marrant et divertissant, ce qui est déjà bien suffisant. Qui plus est avec un son très correct. Sympathique !

 

Sporulation Sanguignolante ‘ST’ 7 titres pour 26’08’’

 

Un trio qui nous offre de la noisecore (tiens, il y a Groubeurk!), avec un son moyen mais qui colle au genre (forcément…). Les titres prennent le temps de se déployer (un minimum globale de plus de 4 minutes), allant explorer des sphères qui se mettent en lien avec le registre de base. Il y a une forme d’humour sous-jacent, sans prise de tête et qui nous offre des titres qui s’avèrent riche au bout du compte. C’est forcément expérimental dans les titres les plus longs mais c’est foutrement logique dans le contexte. A découvrir !

 

White Spirit ‘Ultra color’ 14 titres pour 25’30’’

 

Ceci est un duo où l’on retrouve, ah, tiens ! Groubeurk, avec un autre projet fou (ses projets sont une liste grande comme l’encyclopédie universalis) qui va visiter les méandres d’un grindnoise (ou noisegrind, au choix…), avec un variation de tempo qui va te péter les cervicales, selon les titres. Le son n’est pas fou mais il reste clairement correct. Mais le plus important est l’approche que le duo offre, avec ses tempos variés et des relents de styles qui parfois surnagent un instant, ouvrant le champ des possibles que le groupe semble affectionner. La brutalité n’est pas le but, il s’agit plus d’une approche plus structurée, qui s’avère foutrement accrocheuse. Très cool !