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(D)juret - De få som kan se (EP) - Artwo
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(D)juret ‘De få som kan se’ 2020 (D)juret

Ep dématérialisé

4 titres

Durée 22’03’’

 

(D)juret est un groupe suédois de punk dont voici le 3è effort, avec cet Ep. Il n’y a que 4 titres et pourtant, ça apporte un lot d’informations assez conséquente.

Le groupe chante en suédois, sur une base punk mais n’hésitant pas amener d’autres influences, de manières naturelles, apportant ainsi des titres assez denses, très variés mais surtout complètement dépaysants.

Dépaysement venant aussi de la langue, fort peu entendu dans un contexte lié au punk (plus récurrent dans le black certes), amenant son petit effet. Mais le gros des effets vient justement des structures qui brassent des registres, donnant du relief aux morceaux. Que ce soit par des éléments pouvant puisé dans le reggae (notamment via les rythmiques), le ska ou bien par des sonorités plus modernes.

Le groupe nous offre ainsi une approche alternative dans la forme. On ressent quand même la rancœur du punk, ainsi qu’un coté coléreux, très accrocheur, car même le chant est modulé. ‘Piler’ est d’ailleurs un titre dans la lignée du punk, assez traditionnel, avec un titre court, simple et efficace, rappelant leur appartenance au mouvement punk, en apportant un punk renouvelé.

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BruceXcampbell ‘South to no life’ 2020 Psychocontrol Records/ grindfather productions (selon si c’est Lp ou cassette et CD) –

Dématérialisé

14 titres

Durée : 19’49’’

Sortie le 8 mai 2020

 

BruceXcampbell est un groupe de 4 joyeux lurons venant de la cité des anges (Los Angeles, pour ceux qui auraient un doute) formé en 2006 dont voici le 4è album qui fleure bon la grande torgnole (dans un gantelet) au travers de cet album comptant 14 brûlots d’un grind teinté de crust parfois.

Vous le pensez, vous croyez vous tromper mais non : il s’agit bien d’un groupe qui rend hommage à ce grand acteur qu’est Bruce Campbell mais à travers une musique débridée, complètement folle.

Les 14 titres vont à l’essentiel,étant concis et très intenses. Pas de temps mort, ça va très vite, sans répit même lorsque le groupe se met à faire un titre long (‘brother betrayer’ et ses 4’10’’), adoptant un tempo plus lourd, mais toujours avec ce fond qui est virulent, que l’on retrouve dans le chant qui envoie le pâté, proposant un titre avec un petit potentiel dansant, jusqu’à 1’30’’ où ça part en couille, avec le retour d’un grind incisif et toujours ce petit relent crust qui fait la différence et de reboucler sur la lourdeur du début.

Le chant est agressif, totalement fou mais super accrocheur (et on ne verrait pas un autre chant avec leur musique). Ca défonce complètement, toute tentative de résistance est vouée à l’échec.

Le son est aussi intéressant, car on entend clairement la basse, même dans les phases les plus agressives. Ca ne fait pas dans la dentelle et c’est tant mieux. BxC fait mal en nous faisant plaisir tout en rendant hommage à un acteur et sa discographie !

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Whoresnation ‘Mephitism’ 2020 Lixiviat Records

LP 20 titres

Durée : 20’10’’

Réédition

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Réédition de l’album sorti en 2018, c’est l’occasion de se poser, au calme, sur Whoresnation, les petits français très énervés depuis 2009. Bon, alors, une fois poser au calme, rassure-toi (si tu apprécies la folie furieuse) : le groupe t’envoie à travers la gueule à peu près tout ce qu’il y a dans un rayon de 100 mètres autour de toi. Bâtiments inclus (c’est cadeau).

Dès ‘Mephitic’ (dont je trouve le début un poil lourd, pour amener la furie derrière), c’est très clair. Ca va vite, ça joue vite, ça fracasse complètement. Ben oui, si tu as un doute, le groupe joue un gros grind ultra barbare, qui va à l’essentiel : te foutrement la gueule en vrac. Et ça passe très vite (bien plus vite que le premier tiers de ce que tu veux).

C’est très intense, sans répit, sans temps morts non plus d’ailleurs. Dès le début, si tu veux retenir ta respiration, tu peux battre un record d’apnée (mais j’ai comme un sérieux doute de ta réussite).

Le trio (car oui, ils sont trois) ne fait pas dans la demi-mesure. Tout est à fond, inclus la brutalité. Le son à un coté un peu sale, qui le fait clairement, apportant sa petite touche lui aussi.

On pourrait résumer cet album à un massage thaïlandais intégral qu’un éléphant pratiquerait sur toi mais dont tu serais la récompense de son travail…

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