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TUMBERO ‘demo 2’ 2019 Triangle Infernal Records

10 titres

Durée :7’13’’

 

Tumbero est un duo argentin qui nous propose ici sa deuxième offrande, au titre direct et pratique. Ce groupe de jeunes fougueux nous propose 10 titres alliant la brutalité à la rapidité, la violence à la barbarie, à travers un grind particulièrement savoureux car très bourrin (d’aucun diront raw grind).

Avec ce duo, point de moments d’ennuis, on est dans un grind car direct, certes, mais aussi nerveux et engagé (du moins, au vu des titres), en nous abreuvant d’une musique au son un peu cru, par dégueulasse du tout, où la brutalité s’exerce aussi via les instruments (la batterie sonne vraiment enregistrée live), renforçant ce coté brut qui s’avère foutrement efficace.

Même si les titres sont peu nombreux et courts, le duo arrive à offrir une certaine variété ce qui est quand même assez fort, on en conviendra (ou pas, en fait, c’est comme vous voulez!), laissant peu de place à des intros, pour mieux être percutant.

En résumé, une démo d’un groupe de grind qui t’envoie dans la gueule toute l’industrie de la charcuterie et du pâté, que tu dois absolument découvrir (le groupe, pas l’industrie).

 

PIGCAGE ‘Screaming pig in China’ 2019 Flesh Sclerosis Production

9 titres

Durée : 17’02’’

 

Pigcage est un one man band venant de Chine, de la Mongolie intérieure plus précisément. Ce one man band est aussi une association entre un multi instrumentiste et un cochon. Car oui, le chant est composé des cris d’un cochon, histoire de contourner la censure locale.

C’est Maihem qui est derrière ce projet fou, monté en 2017 et dont on peut enfin avoir le premier enregistrement sur support.

Maihem nous délivre un brutal death, au son très propre, très massif, qui, d’un point de vue musical n’est pas là pour faire de la figuration. Alternant des phases ultra bourrines à d’autres où la violence se fait plus lourde, histoire de se déboîter les cervicales, l’ensemble est très efficace et donne envie de tout péter (surtout le déambulateur de mamie), à travers des titres assez variés, ayant une certaine identité dans une cohérence globale. Certains s’avèrent particulièrement percutants.

Le chant est donc un porc dont les cris ont été enregistré et ajouté, donnant un truc de malade, pulvérisant ta cervelle dans un effet improbable. Rien n’a été mis au hasard, loin de là, car tout est fait pour que ça colle à la musique, suivant les phases musicales. Deux petites fois on entendra une voix humaine sur ‘Humanity’ de façon très fugace mais au message clair.

Le son est comme je l’ai mentionné plus haut, très massif, où tout est audible et différentiable à l’oreille. Maihem a pris le temps de faire quelque chose de très propre, offrant un carnage mental à découvrir et soutenir !

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