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Un peu d'innovation ici: combo, ce sera dans la cas où j'ai des chroniques qui à l'unité ne couvriraient que peu de lignes. Donc, on fait un package et on balance le tout.

On commence avec le programme suivant: Analkholic / Bouquet suivi de Final Exit 'Mr.Exshit a GO-GO' et on finira avec Porky / Days of hate.

2019 Analkholic / Bouquet

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Analkholic / Bouquet: Un split qui fait dans le rapide et l'exotisme. 4'25''de folie concentrées sur trois titres, 2 por Bouquet et 1 pour Analkholic qui reprèsente la Nouvelle Calédonie contre Bouquet et la chaleur de Phoenix dans l'Arizona en one man band. Et on baigne dans du goregrind énérvé. Et c'est donc Bouquet qui ouvre le bal!

'Dissolving in the Pit of the Tropical Pitcher Plant': après une intro très vacances dans les îles genre musique caraïbeène à touristes, le titre démarre et défouraille vraiment, allant pied au plancher. Gros son (bordel, la basse les enfants, la basse qui n'en est pas une en fait… magique!) et une voix régurgitée qui remonte des talons, bien glaireuse.

'But the Doctor Said That Part of the Island Was Forbidden':le second titre est à peine plus court et sans intro. Là aussi c'est chargé, avec une voix bien grasse et dégueulasse. On est dans la même lignée, ça va super vite, sans concession non plus.

Ce qui est marrant, c'est que les deux groupes nous font insi une petite histoire (aussi courte que les titres).

Analkholic achève les survivants avec 'Surfing the bowels'. Le duo ouvre leur titre sur une intro rappelant celle de Bouquet avant de d'aller très rapidement vers un bon gros goregrin bien gras et déguelasse, féroce et qui se boucle en reprenant la boucle de l'intro. Efficace!

2016 Obliteration records

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2019 Porky / Days of hate

Days of hate

Final exit est un duo japonais de frappadingues tarés qui sévit depuis, houlà... 1994! Le duo sévit dans un grind noise totalement pété et très fun, sans se prendre la tête. Avec une discographie longue comme une autoroute en Australie, cet Ep date de 2016 et contient pas moins de 8 titres. Pour 1'46'' au total. Mais attention, 1'46'' de folie de haut vol! Car on passe par du grand n'importe quoi et des clins d'oeil musicaux et culturels. C'est court mais c'est la fête quand même!

Porky / Days of hate: Le split s'ouvre sur Porky, un groupe de noisegrind teinté de gore nous venant de Santiago au Chili. 3 titres pour 1'42'', c'est court intense mais bordel, le son est vraiment pas au top même si je conçois que c'est noisegrind gore, quand même, il y a des groupes / projets / rejets de l'eenfer qui ont des sons plus acceptable sans renier le coté extrêmement bruitiste de la noise ou du gros gore craspec. Et ça, ça plombe un peu le plaisir...

Days of hate (Brésil, grindcore) prend la suite, avec 10 titres très courts, barrés et super intenses. Pas de temps mort et la folie, ce qui est un bon programme pour 1'47'' de décrassage auditif. Certes le groupe est totalement pété du bulbe mais putain, ce qu'il propose et efficace avec un son correct malgré l'urgence des titres!

C'est concis mais effet boeuf garanti!

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