Old Dirty Buzzard c’est un groupe venant de Seattle. Et non, il n’y aura pas de grunge ici. Ça sera plutôt un mélange de rock sudiste saupoudré de stoner avec une base heavy en provenance des pionniers anglais...

Dans la forme la plus classique pour faire un vrai groupe de rock et pour aller droit à l’essentiel, c’est-à-dire un trio comme Motorhead et cela ne s’arrête pas là. Chacun des musiciens spécialiste en son domaine se sont associés pour former ce petit groupe qui d’après mes petites recherches sur la toile sont là pour présenter leur tout premier album et qui j’espère est la première étape d’une très longue carrière.
Si je t’ai parlé de Motorhead , c’est que tu vas retrouver l’influence de Sir Lemmy et de ses partenaires de crime dans Old Dirty Buzzard, un peu dans le style de chant, un peu dans le style des compositions… C’est qu’ils ont vraiment bon goût..
Tu trouveras aussi des effluves du grand Black Sabbath : écoutes simplement l’instrumental qui porte très bien son nom « Paleozoic ».
Old Dirty Buzzard aurait pu être un groupe crée dans les années 70 par des hippies qui auraient compris que la philosophie « peace and love »était une belle utopie.
Old Dirty Buzzard c’est surement des enfants de hippies qui auraient découvert la musique via le stoner tout en empruntant les albums de leurs parents : les premiers Black Sabbath, Lynyrd Skynyrd, Motorhead….
Ecoutes « The Reckoning », c’est le dernier titre de l’album, c’est le plus long mais tu ne vois pas le temps passé, c’est un titre qui j’espère en live est prétexte à laisser la parole aux instruments qui pourront allonger, torturer dans le bon sens les notes pour le grand plaisir des auditeurs..
Les 9 titres sont variés, la musique est bien faite et elle transpire la sincérité..
Si j’avais une machine à remonter le temps, je les embarquerai pour les voir jouer en première partie d’un Black Sabbath avec le line up originel et le Motorhead des années 80.
Sinon, j’avais les moyens, je les ferais jouer avec Black Label Society, Nashville Pussy ….
En bref et pour conclure, si tu as bon goût, tu ne peux qu’apprécier Old Dirty Buzzard sinon je ne sais pas pourquoi tu as lu cette chronique.

Vincent