

MARGOTH 5
PDF5
The moutain
Nomad
Autoproduction
10 mars 2023 à 15:22:33
Dématérialisé
2023
9 titres. Durée: 59'38''
Une petite vidéo:
En vrai, je ne fais pas vraiment attention au côté progressif d'un groupe qui porte cette appellation vous savez ? Black progressif, thrash progressif, metal progressif, bref etc ! Mais pour le coup là, je me suis dit que j'allais tout simplement écrire tout en écoutant l'album d'une bande fous furieux canadiens très sympathiques : Nomad et leur premier bébé, The Mountain ! J'ai noté que ces joyeux barbus avaient joué aux côtés de groupes brutalement raffinés comme Kataklysm, Origin, Soufly ou Alestorm.
Hormis cela, de ce que j'en écoute, leur premier album est un loukoum pour mes oreilles, si si vraiment ! La raison est que l'on sent la patte canadienne du metal, car pour moi, chaque pays a sa signature auditive et musicale dans sa musique, quelle qu'elle soit, et Nomad a su me combler. Une autre raison est que Nomad sait manier différents styles pour arriver au leur qui est propre, carré et puissant je trouve. Principalement du death progressif, il y a des touches remarquables qui rappellent Gojira, Lamb of God ou encore le côté stoner de Black Label Society, je dis ça pour le morceau "Revolution" qui commence avec un côté un peu ballade pour ensuite virer en mordu de riffs lourds et tranchants, hurlants comme une tronçonneuse canadienne ! Je sais que j'ai sauté des morceaux, mais je m'exprime comme me l'indique mon ressenti ahaha ! Non sérieux, si je devais parler du début, "Haunted" annonce bien la couleur de l'album : méchamment progressif, groovy et death ! RIen ne manque côté riffs, et niveau growl, c'est un pur régal.
Côté méchamment brutal ou vicieusement groovy death, "Relentless" est progressivement jouissif, mixant death et thrash avec une résonance hardcore. Je dirais que c'est mon morceau préféré de l'album, l'alchimie qui en résulte est juste parfaite. En vrai, cet album est comme un recueil d'histoires ou de nouvelles avec une brutalité bien calculée, donnant à la narration de notre imaginaire une dynamique intéressante et originale. Je ne m'attendais pas une si belle performance de chant mongol sur "A lonely wanderer" par exemple, et la thématique du morceau est le reflet éponyme du nom du groupe : Nomad. Quant à "Blood Moon", l'histoire est celle d'un chasseur de loup-garou, le tout sur un death progressif acéré de riffs impitoyablement lourds, la pesanteur de ces derniers donnant l'ambiance de cette histoire et son atmosphère froide que notre imaginaire nous montrera personnellement. Le côté balade me rappelle un peu un morceau de Testament qui était "Return to Serenity", c'est plutôt cool cette nostalgie involontaire !
Je ne vois pas autre chose à dire, cet album est une vraie pépite et je ne suis pas déçu de cette découverte !
Fabien