Les suédois sont revenus fin mars avec un nouvel album mais toujours aussi énervés (pour notre plus grand bonheur). Et nous offre donc ce petit concentré d'énergie.
Les 6 titres sont efficaces, allant directement à l'essentiel, sans se prise la tête avec des fioritures. Ici, le coté brut domine: c'est brut musicalement, la musique est brute, à travers un grind recélant un coté indus discret mais présent et surtout avec un coté expérimental, qui parfois, amène quelques curiosités qui apporte un peu plus de relief.
Les titres sont entre le concis et l'urgence mais ne sont pas non plus sans avoir nécessairement de structures. Les plus longs (le premier et le dernier titre) offre un squelette de structure auquel on ne s'attend pas nécessairement. Mais point d'inquiétude, ça envoie de bois sévère. Mais en offrant un angle d'approche qui peut varier, avec ce que j'ai dit précédemment.
Malgré les titres intensément courts, le groupe arrive quand même à balancer des moments de lourdeur extrêmement mauvais pour les cervicales, contrastant soudainement avec la furie de part et d'autre du soudain ralentissement. C'est d'autant plus vicelard que ça enfonce le coté brut général qui ressort.
Vous noterez en les lisant que les titres sont longs, avec des paroles plus concise ( deux exceptions près), apportant là aussi une particularité au groupe et à l'opposé de leur sortie en septembre dernier, qui était parcimonieux dans les titres.
L'urgence vient du coté engagé du groupe, non sans un humour grinçant et un 4è degrés dans les paroles, allant à l'essentiel, à travers un chant tirant vers le crust, très vindicatif.
Le son est à l'image du reste. C'est brut, presque raw mais sans pour autant avoir un son brouillon, loin de là. Il fait aussi le lien avec l'urgence qui découle du scud.
Voilà une raison de plus de suivre ce groupe, qui en moins de 8 minutes va permettre de vous calmer les nerfs, de façon efficiente et agréable (et partage à tes voisins).