Hamferd vient des îles Féroé qui font parties du Danemark, Hamferd existe depuis 2008. La discographie du groupe est composée de « Vilst er sida fet » EP (2010), « Evst » (2013), « Tamsins likam » (2018), « Odn » EP (2019) et voici « Men Guds hond er sterk ».

Si tu ne connais pas ce groupe, saches que leur musique ne se laisse pas approcher si facilement car Hamferd possède la particularité de mixer 2 styles que je n’avais jamais entendu auparavant.
Prenons d’abord le doom metal, tu connais la lourdeur de ce style crée en partie par Black Sabbath, le cas extrême, cela varie entre le funeral doom et le sludge, tu es broyé par la gravité de cette musique.
Prenons ensuite le death metal mélodique, ce style est assez coton, soit c’est bien fait et tu en tires de superbes mélodies avec des groupes qui sont rentrés dans l’histoire, par exemple le death mélodique de Goteborg. Soit c’est mal fait et cela sonne trop moderne et vidé de la substance originelle pour les vieux dinosaures comme moi..
Hamferd c’est du doom metal flirtant avec le death mélodique et qui n’a pas oublié de réviser son petit heavy métal classique pour l’art de la composition de subtiles mélodies.
Hamferd a l’ambition de vivre de son art et de toucher le maximum de public.
Le point commun entre Hamferd et le death doom d’origine, c’est le chanteur qui utilise ses compétences entre un chant death caverneux et un chant clair qui pourrait être utilisé facilement dans le heavy metal sans les pointes aigues qui font mal quand tu n’accroches pas au power metal.
Le titre qui donne son nom à l’album de par la voix narrative utilisée et ses bruits de rivage près de l’océan montre aussi un aspect cinématographique.
Je ne connais pas le Danois mais de part les émotions dégagées par les 2 styles de chant et les diverses ambiances musicales qui se dégagent de cet album.
Hamferd possède l’art de raconter des histoires.

Vincent