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Live Fire

Happyfist

Autoproduction

15 avril 2021 à 14:45:15

Dématérialisé

2021

10 titres. Durée: 28'35''

Une petite vidéo:

Happyfist est un joyeux groupe originaire de Marseille, constitué de 4 jeunes plein de fougues et d'avenir qui nous propose une musique suave et délicate comme on les aime: du D-beat hardcore. Et d'entrée de jeu, ça va en calmer plus d'un.
Après une intro très sympa sur 'HF is back', le groupe tape directement dans le gars du sujet et c'est très clair: ça va chier sévère! Avec ce premier titre, d'entrée, voilà que je te met un break à te détacher la tête du reste du corps. putain qu'ils sont énervés!
Ca déboite complètement, avec quelques intros servant à amener des morceaux rentre-dedans, au tempo appuyé et ne décélérant que pour poser des breaks bien en rupture avec le reste. Mais pas toujours avec la méthode habituelle 'je bourrine - bim- break'. Non, car le groupe propose des variations vachement sympas, tout aussi efficace et qui vont t'envoyer dans le décor.
Les changements se font ainsi via la méthode usuelle, bien connu, usant parfois d'infra basse vicieuse que tu n'attends pas du tout. Mais le groupe va aussi privilégier un ralentissement tout aussi efficace sur plusieurs mesures, induisant une rupture à la brutalité plus perverse ou d'autres idées à découvrir au long des 10 titres de l'album.
Le hardcore que propose le groupe est tendu, vraiment vénère (mamie est tombé en catalepsie avec... et pourtant, elle sait encaisser.), avec un rythme alternant passages syncopés et d'autres plus coulant mais plus rapides. Le groupe sait s'y prendre, intégrant des riffs d'une putain d'efficacité et osant des contrastes aussi bien dans les rythmes que dans la nature des riffs eux-mêmes. Le groupe fait tout pour que tu te niques bien les cervicales (mais dans la joie et la bonne humeur). Et oui, car mine de rien, la tonalité dominante est une positivité absolue. Le quatuor distille une énergie qui ragaillardit celui qui écoute. Même si le propos n'est pas à la rigolade, étant clairement engagé.
L'album contient pas mal de moments de bravoure, de ceux qui en concert (ça va revenir un jour) doivent faire mal. Très mal. Et c'est encore plus sympathique lorsque le groupe va fusionner le tout en un condensé de violence intense aussi fugace que bien vu. Comme par exemple le final de 'Nightmare' avec la batterie qui devient folle (et cette putain de grosse caisse sous ecstasy!!).
Le chant est certes typé hardcore (mais bien vénère) mais Davy va plus loin, allant gratter du growl parfois, amenant une teinte presque death, ajoutant à la violence déjà bien marqué un peu plus qui racle un peu plus. C'est parfois très intense et le contraste pouvant y avoir avec les tempos rapides et ceux, très lents et lourds créer des ruptures de malades.
Le son est au top. Pas de mystère à faire avec ce style, offrant à la fois puissance et abrasivité, ainsiq u'un travail sur l'aspect basse, qui prend parfois une place plus importante de façon brutale, appuyant le propos véhément du groupe.
C'est une putain de découverte que m'a proposé Davy, me permettant de découvrir un groupe qui n'est pas là pour enfiler des perles. C'est impossible que tu passes à coté de ça!

© Margoth PDF

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