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Cold beer, space dick

Thrashtalk

Autoproduction

23 septembre 2021 à 14:04:56

Dématérialisé

2021

10 titres. Durée: 34'40''

Une petite vidéo:

Thrashtalk est un groupe cherbourgeois fondé en 2016, ayant une démo (2018) et cet album à son actif. Le groupe aime abordé des thèmes vrais, importants et universel comme la bière, le porno ou encore les films Z. Alors mon écoute s'est faite via Youtube, ce qui m'a mis une certaine frustration (j'explique ça plus loin) et qui explique pourquoi je ne donnerai pas d'exemples de morceau, n'ayant point de repères sur la longue ligne rouge déroulante.

Dès l'intro du premier titre, on plonge directement dans un thrash que l'on sent que ça va péter sa mère. Et force est de reconnaitre que rapidement, le groupe officialise un crossover festif et jouissif, sans que l'on puisse restreindre le groupe à ce style. Et force est de reconnaitre que ça fout la patate et une grosse ambiance, accompagnée de bonne humeur communicative (on entend presque le sourire dans les chants (oui, LES chants)).
La musique garde un rythme soutenu (ben oui, du crossover quoi!) mais va plus loin, avec des incursions dans des registres plus extrêmes, dont des fulgurances qui ne sont pas sans évoquer le grind, nom d'une pipe en bois! Ces fulgurances arrivent régulièrement, amenant une structure qui n'est pas du tout déplaisante et qui permet au groupe de jouer avec les rythmiques et du coup les styles. Certains moments vont évoquer du death, voir du black mais juste un instant, en s'inscrivant dans la logique du groupe: le défouraillage et la bonne humeur (celle-ci est omniprésente). Le groupe joue aussi un peu avec les codes, en ayant comme référent le crossover, justement. Ce qui donne un résultat privilégiant l'efficacité et un brin de folie.
On a envie de se jeter sur les murs, les gens (si tu regardes Youtube dans la rue) ou taper (furieusement) du pied (au point de te niquer le calcanéum). C'est clairement communicatif, à travers une bonne humeur indéniable, envoyant le bousin bien comme il faut, avec vigueur et pugnacité. Juste ce dont on a besoin!
L'humour est omniprésent, que ce soit via les visuels ou les paroles. Ce qui nous amène aux chants. Car ils sont partagés par le chanteur Frédéric et le bassiste Hugo, nous offrant un duo qui joue la carte de la complémentarité et aussi parfois du contraste (qui renforce le coté brut du groupe). Cela permet au groupe de pouvoir naviguer dans les formes ou les tonalités lié au chant (selon le gaillard responsable au moment de celui-ci, hein, soyons logiques!). Le chant est essentiellement en anglais mais par moment, du Molière pointe son nez, sans prévenir, avec un effet assez drôle dans le contexte!
Il y aura des moments qui vont se graver dans votre mémoire, c'est assuré! Pas exemple, si vous l'avez écouté déjà et que j'écris 'Quel con mais quel con', hop, vous avez une ritournelle magique dans la tête (et offrant une certaine qualité, faut bien l'avouer).
Au début, j'ai évoqué une frustration. Elle est liée au son. Car sachant que Youtube comprime le son en MP3, parfois celui-ci n'est pas ouf, au regard des formats audio existants (quelques soit le support). Et du coup, vous vous demandez où je veux en venir. Et bien c'est simple: même ici le son est très bon, avec une basse qui défonce bien, ce qui veut dire que sur supports physiques, celui-ci serait encore bien meilleur, permettant de pouvoir avoir toutes les subtilités dont le MP3 nous prive. Zut.

C'est simple avec cet album: foncez. Ne pas réfléchir et y aller directement, pour passer un excellent moment et tentez d'imaginer ce que donne le groupe en live (ce doit être bien barré!).

© Margoth PDF

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