« Simon ne va pas bien. D’ailleurs, depuis qu’il s’est mis à vouloir manger de l’humain, les choses ne tournent pas rond dans sa tête »… Simon, marié et père de famille a un problème, un gros problème… Il a besoin d’assouvir sa pulsion de chair humaine. Mais en même temps, il doit gérer son quotidien…. Pour lire ce livre, le deuxième roman de cette auteure, il faut ouvrir son esprit sur le zombie. Non, ce ne sera pas toujours un cadavre qui a décidé de bouffer à tous les râteliers même quand il n’est pas invité, la gueule grande ouverte prête à arracher un morceau sur n’importe qui passerait à porter de ses crocs. Ici, on part du principe : « Je ne suis pas mort. Je suis juste malade…. On a juste ce truc qui nous pourrit la vie…..une envie dingue d’être violent, de détruire quelque chose de vivant et de le manger ». Simon se perd dans ses réflexions, ses souvenirs (voir la numérotation des chapitres , un conseil, lire par chapitre entier car à un moment cher lecteur, tu pourrais te perdre, j’ai retrouvé le chemin vu que je ponds cette chronique).. Sa vie va changer. Ainsi que celles de ses proches. Ce mélange des choses banales du quotidien, de la musique (« Die, die my darling de Metallica » la version originale par les MISFITS) , des réseaux sociaux, des jeux de la télé réalité (faut lire le livre, un indice si tu as lu Running Man de Stephen King, ça se rapproche un peu..) des réflexions de Julia Richard qui pourraient être utilisées pour illustrer l’actualité de ces derniers mois « c’est fou comment on en apprend tous les jours avec les abrutis » (j’assume cette similarité de réflexion que j’ai pu avoir avec le covid). Bref, va lire ce livre. Bref si jamais, cette histoire peut devenir un film avec « un réalisateur de génie », j’irai le voir au ciné. Vince