Birdflesh, le groupe suédois le plus taré sûrement, est de retour (encore), plus en forme que jamais (encore) avec un nouvel album avec la finesse parpaing en pleine gueule.
Le groupe nous délivre 13 titres qui vont à l'essentiel, à travers un grind teinté de thrash des plus vigoureux, bourré d'humour et surtout, proposant des de grands écarts musicaux (évoquant pêle-mêle Macabre ou les Beach Boys ('Spinebreaker', torché en 15 secondes)...).
Pas de temps mort, beaucoup de bonne humeur et de brutalité qui ne fait ni dans le détail, ni dans le politiquement correct. Ca va vite, c'est jouissif, ça bourrine à fond (mais avec des la variation lié au thrash que l'on retrouve dans leur grind, leur permettant de jouer sur la variation de thèmes).
La plupart des titres ne dépassant la minute, on peut être étonner découvrir un titre plus long (limite progressif avec 'Hell Satan Bro Stalker', durant 1'27''!!! Incroyable!!).
C'est pété de bout en bout (dans le bon sens) et le groupe montre qu'il maîtrise bien sa folie furieuse ('Sayonara sensei' et sa flûte limite fausse). Mais ce n'est pas tout.
Le groupe s'est dit: 13 titres c'est cool mais si on ajoutait du live? Et bim, il nous agrémente de 11 titres live, qui nous prouvent que Birdflesh, même si c'est pété, complètement fou, ça reste aussi un groupe marrant certes mais qui assure en live, façon sérieuse. Et ce qui est sympa, c'est que les titres live ne sont pas de nouveaux titres de l'album mais bien d'autres, histoire d'offrir une sorte de mini live intense.
Le son est excellent, que ce soit les nouveaux titres ou ceux live. Rien à redire.
Pas la peine d'épiloguer plus. Birdflesh est un des groupes sur lesquels on peut foncer les yeux fermer!