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2019 Everlasting Spew records

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24 titres

durée 27'12''

Le trio suédois, fondé en 1992, nous revient 11 ans après leur précédent album avec un nouvel album où, d'office, il pète la forme!

Ont-ils perdu la main ou se sont-ils ramollis, tel est la question qui doit brûler les lèvres de ceux qui connaissent le groupe. Les autres, ce sera plutôt 'mais que quoi donc qu'ils jouent ces gens?'.

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Alors, réponse collégiale: le trio pète la forme et dès le début, ils balancent un grind matiné de thrash bien furieux, qui va vite et qui botte les culs. Point de mystères donc ni de peurs inconsidérées. Ouf!

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Leur album est comme un bon coup de béliers (oui, c'est un troupeau de béliers en une fois) en plein dans le foie. Pas de moments de délicatesse, le groupe reste pied au plancher, en mode déboitage en règle. Les titres sont certes concis mais beaucoup se détachent les uns des autres, apportant une variété dans la concision et la brutalité, ce qui est bien sympathique on en conviendra.

Le groupe reste fidèle à lui-même, à savoir dans l'humour gras, confirmant bien qu'ils sont totalement pétés du bulbe, pour notre plus grande joie.

Le coté thrash ressort avec les riffs qui terrassent bien l'aditeur et qui participe au coté accrocheurs, dégageant presque un coté rock'n'roll, danss l'esprit.

Bien que les titres soient concis et que ce soit du grind, le groupe apporte des touches d'autres horizons musicaux, amenant ainsi un moyen à la fois de se détacher un peu du reste et de se faire plaisir au passage. On a ainsi une ombre crust qui survole l'album, ainsi que du brutal death qui s'invite très brièvement, quand le groupe ne nous plante pas un soudain break très blues ou une ambiance soudaine très redneck. Ou un solo qui sort de nulle-part, ultra concis. Ai-je dit qu'ils sont totalement pétés du bulbe?

Birdflesh s'en fout un peu des règles, respectant les préceptes de bases: on fait comme on veut, tant que ça butte et que c'est cohérent. 

Alors d'aucun diront que le chant est linéaire sur l'album mais on s'en branle totalement car le chant est agressif (bien qu'il dégage un coté presque attachant… un paradoxe?).

 

Le son est excellent, bien massif, histoire de faire péter les oreilles de tes voisins qui mettent en avant de façon forcée leur goûts douteux à tout le quartier. 

Qu'importe, l'album dépote, avec un coté très accrocheur et efficace. Que demandez de plus finalement?

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